Abidjan, 31-05-2020 (lepointsur.com) Depuis 2018, ce sont plus de 350 permis de conduire qui ont été suspendus ou simplement retirés des mains de chauffeurs indélicats en Côte d’Ivoire, par la Commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire.

Cette information a été livrée le jeudi 28 mai 2020, lors de la première session de la Commission spéciale de suspension et de retrait de permis de conduire, après deux mois d’arrêt, dû à la crise sanitaire de la Covid-19.

Selon le ministère du Transport, pour cette première session de reprise qui s’est tenue à la salle de conférence de la Tour C au Plateau, ce sont 44 conducteurs de véhicules mis en cause dans des accidents de la circulation qui ont été auditionnés.

«Comme sentences du jour, deux permis de conduire ont été suspendus pour 15 ans, deux autres pour 10 ans, une pour 5 ans, une pour 3 ans, quatre pour 2 ans, six pour 6 mois fermes et un permis de conduire restitué», rapporte un communiqué du ministère en charge du transport en Côte d’Ivoire. Qui précise qu’au-delà des six (6) mois de sanction, le chauffeur devra refaire le code de la route dans une auto-école pour se recycler avant de reprendre la conduite.

«Toutes ces sanctions, infligées selon la gravité et le degré de responsabilité du chauffeur, ont été pour des raisons d’excès de vitesse, d’imprudence, de manque de vigilance, de défaut de maitrise du véhicule et parfois, des raisons liées à l’état mécanique du véhicule», mentionne par ailleurs notre source.

Les chauffeurs mis en cause ont, pour leur part, relaté chacun les circonstances des accidents qui les incriminaient particulièrement, avant de répondre aux questions des membres de la Commission, composée essentiellement de fonctionnaires du ministère des Transports, du parquet, de la police, de la gendarmerie nationale et des représentants des transporteurs et conducteurs.

Il faut noter qu’au cours de cette reprise, l’audience a porté sur 15 cas d’accidents ayant entraîné des morts, 20 cas d’accidents corporels et 9 cas d’infractions flagrantes.

Georges Kouamé

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