Dix-huit cadres et élus du Rassemblement des républicains (RDR), viennent d’achever une mission de formation en Chine, auprès du Parti communiste chinois, notamment en matière de politique internationale.

Une vue de la formation

Durant dix jours, ces cadres et élus ont parcouru  les villes de Xian dans la province de Xhannxi, et Beijin, où ils ont renforcé leurs capacités sur les questions de « la situation générale de la Chine et du Parti communiste chinois, ainsi que les relations sino-africaines ».

Après 4 jours de formation à Xian dans la province de Xhannxi (centre), la délégation a déposé ses valises, à Beijin, connue plus sous le nom de Pékin.

Ensuite, la délégation a pris part à une séance de formation au département international de la Conférence consultative politique du peuple chinois (Ccpcc). Cette formation a été dispensée par M. Wang Heming, directeur général adjoint du bureau de l’Afrique du département international PCC.

Cette délégation des républicains comprenait, entre autres, la sénatrice maire de Kaniasso, Chantal Fanny, le député de Yopougon Imbassou Ouattara et l’ex-président du Rassemblement des jeunes républicains, Odjé Tiakoré Joseph, Mme Diakité Coty épse Kanaté, conseiller économique, et le secrétaire d’État, Zoro Bi Épiphane.   Ils ont aussi rencontré M. Guo Yezhou, vice-ministre du Département international du CC du PCC.

Fondée à Shanghai en 1921, le PCC était au départ un parti révolutionnaire avant de devenir le parti du gouvernement. Il est de loin le plus vaste parti politique au monde. En 2017, il revendiquait 90 millions de membres, soit 5% de la population chinoise.

Depuis samedi, la délégation est à Abidjan

L’organisation pyramidale du PCC a très peu évolué depuis ses origines. Le « centralisme démocratique » autorise théoriquement tout membre du Parti à débattre de n’importe quel sujet jusqu’à ce que les autorités centrales prennent une décision indiscutable.

Depuis la réforme de Deng Xiaoping, en 1992-1993, le secrétaire général du Parti est candidat (unique) à la Présidence de la République. Il est élu par les députés de l’Assemblée nationale populaire pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Le Premier ministre, qui assiste le président de la République, est également élu par l’Assemblée nationale populaire parmi les « sept saints » du Comité permanent.

En 2003, Jiang Zemin a laissé son poste à Hu Jintao, à l’issue de ses deux mandats. Ce dernier a passé la main à son tour à Xi Jinping, l’actuel président à l’issue du XVIIIe Congrès du PCC, en 2012. Et depuis lors, cet ingénieur né en 1953, dirige de main de maitre la République populaire de Chine. La Constitution ayant été modifiée en mars 2018, le dirigeant chinois peut théoriquement rester président pour une durée indéterminée, alors que ses prédécesseurs étaient limités à deux mandats.

Les membres de la mission qui ont jugé ce séjour très instructifs ont regagné Abidjan samedi.

Moïse Yao K.

Commentaires

commentaires