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[Côte d’Ivoire Meeting] L’opposition dit ‘’non’’ au projet de loi portant modification de la constitution


Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kacou Guikahué, a appelé  ses militants à dire ‘’non’’ au projet de loi portant modification de la constitution votée en 2016, au meeting de l’opposition du dimanche 15 mars 2020, à la place Jean-Paul II de Yamoussoukro.

Le meeting de l’opposition tenu à Yamoussoukro a été l’occasion pour Maurice Kacou Guikahué d’interpeller le parti au pouvoir sur sa méconnaissance des lois qui régissent les États membres de la Cedeao. Selon lui, le projet de loi sur la modification de la constitution ivoirienne est illégal, car rappelle-t-il ‘’a six mois des élections aucune modification constitutionnelle n’est possible selon les textes de la Cedeao’’.

Pis, il a attaqué son adversaire politique sur le ‘’début du vote’’ et ‘’début des élections’’. « Les élections en Côte d’Ivoire commencent le 31 juillet. Le jour du vote, c’est le 31 octobre. Donc, selon les textes de la Cedeao, le dernier délai pour une modification de la constitution, c’était le 31 Janvier », a indiqué professeur Maurice Kacou Guikahué.

Dans la définition, les élections commencent dès l’affichage de la liste électorale, qui se fait selon notre code électoral, 3 mois avant le jour du vote, pour que les électeurs puissent faire des réclamations.  « Le 31 juillet est la date de l’affichage de la liste électorale, donc le début des élections. Le pouvoir confond cela…M. Ouattara est donc forclos pour modifier la constitution », a-t-il ajouté.

Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda a rassuré ses militants quant à la démarche que va entreprendre l’opposition les jours à venir. « Nous allons saisir la justice internationale, car nous avons le droit avec nous. Certains ne croyaient pas lorsque nous avons saisi la cour d’Arusha. Aujourd’hui vous voyez les résultats. Nous allons saisir la justice, parce que nous aurons raison… », a-t-il insisté.

L’opposition significative composée des différentes plateformes, appuyée par la société civile compte saisir la justice pour se faire entendre et empêcher cette modification qui, selon elle, ‘’consacre la confiscation du pouvoir par le pouvoir Rhdp’’.

Ange Joël Guédé envoyé spécial à Yamoussoukro

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