Côte d’Ivoire/MASA : le Directeur général annonce la fin de la gratuité à partir de la 10e édition #Culture
CIV-lepointsur.com (9-2-2018) Au cours d’une conférence de presse, le jeudi 8 février 2018, au siège du MASA, Pr Yacouba Konaté, le Directeur général de l’évènement, déclarait officiellement la fin de la gratuité du Marché des Arts et du Spectacle d’Abidjan. « Nous voulons sortir du modèle économique de la gratuité », précisait-il. Puis d’annoncer que l’accès au site du marché coûtera 5000 Fcfa. Ce qui donnera droit, du 10 au 17 mars 2018, à presque tous les spectacles, à l’exception d’un certain nombre qui, selon le conférencier, sera déterminé.
Pour cette 10e édition dont le thème s’articulera autour de ‘’Quels modèles économiques pour les arts de la scène ?’’ et qui coïncide avec le 25e anniversaire du MASA, Pr Yacouba Konaté indique avoir réactivé les partenaires institutionnels et historiques. « Nous avons fait un gros effort cette année pour intéresser davantage les pays fondateurs comme la Belgique et le Québec », note-t-il.
Il ajoute que 64 groupes dont 11 de la Côte d’Ivoire sont attendus à travers tout le pays. Notamment dans les villes de Bouaké, Bondoukou, Korhogo, Yamoussoukro et Tiassalé qui accueilleront l’évènement. « Pour commémorer ce 25e anniversaire, nous allons faire un colloque, une exposition de photos, faire le point sur nos archives. Nous allons aussi faire un travail d’analyse de nos textes. L’autre aspect sur lequel on pourrait insister, nous avons mis les organisateurs de spectacle au cœur de l’organisation. Nous essayons de réduire aussi le nombre d’artistes invités, d’acheter le moins de billets d’avion possible »,
Pour Chantal N’Cho Nabalema, responsable du Service Communication de l’événement, « ce sont 319 personnes qui arrivent de l’extérieur à travers 36 pays. Le festival verra la participation de 260 artistes ». Faut-il le rappeler, le MASA est un programme de développement culturel international créé en 1993 par l’ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) conformément à une résolution de la conférence des ministres de la culture des pays et gouvernements ayant le français en partage.
Idrissa Konaté