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[Côte d’Ivoire/Lutte contre les violences faites aux femmes] Professionnels des médias, bloggeurs et animateurs de réseaux formés


Mme Koulibali Aminata entretenant les apprenants (PH/OPP.BATH)

Abidjan, 27-11-2019 (lepointsur.com) Environ 50 participants composés de professionnels des médias, de bloggeurs et d’animateurs de réseaux ont été formés sur la lutte contre les Violences basées sur le genre  (VBG).

La question de la lutte contre les Violences basées sur le genre, a fait l’objet d’un atelier  de  formation,  ce mercredi, à la salle de la Coordination africaine de droits de l’homme pour les Armées (CADHA), à Abidjan-Plateau. Cette rencontre avec les professionnels des médias, des bloggeurs et des animateurs de réseaux, autour du thème : « Violences sexuelles exercées sur les enfants : mobilisons-nous pour la tolérance Zéro », organisée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), en collaboration avec le Comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits(CNLVSC),s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme sur les violentes faites aux femmes et aux filles.

Selon Mme Koulibali Aminata, experte en lutte contre les violences basées sur le genre, par ailleurs, représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), « cette formation a pour objet d’échanger sur la communication des violences faites aux femmes. C’est-à-dire, comment échanger, communiquer autour de ce fléau,» explique-t-elle. A l’en croire, il faut « connaître les règles qui régissent la question.» D’autant plus que selon elle, les participants ne doivent pas se limiter à de simples comptes rendus, mais « doivent s’impliquer davantage dans cette lutte à travers des investigations » de sorte à mettre fin à ces abus.  Représentant la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Djabaté Fatoumata s’est pour sa  part, réjouie de la présence massive des apprenants. « Merci d’être venus porter haut notre combat », a-t-elle dit.

Cet atelier de sensibilisation des professionnels de médias et des lanceurs d’alertes sur les violences basées sur le genre (VBG) a été meublé d’échanges enrichissants grâce à la qualité des communications. Qui son entre autres, ‘’Situation des VBG y compris des violences sexuelles sur les enfants en Côte d’Ivoire’’,’’Ethique et Déontologie du journaliste dans le traitement des informations relatives aux violences sexuelles’’ et ‘’Cadre juridique des Violences faites aux enfants’’.

Il faut le souligner, en Côte d’Ivoire, la prévalence des violences sexuelles, selon un rapport national, est méconnue. Sur 2618 cas rapportés en 2018 dans le système national de collecte de données VBG, 735 étaient des cas de violences sexuelles avec 517 cas perpétrés sur des enfants de moins de dix-huit ans soit 70,34%.

Opportune BATH

 

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