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[Côte d’Ivoire/Liberté de la presse] Les organisations professionnelles des médias exigent la libération immédiate des journalistes YAO Alex et Stéphane BETY


Abidjan, 09-10-2020 (lepointsur.com) Dénonçant les graves violations à la liberté de la presse par les autorités ivoiriennes suite à l’arrestation des journalistes Yao Alex et Stéphane Bety, les organisations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire (OPM) ont exigé, ce lundi 9 novembre 2020, la libération immédiate des deux confrères à travers un communiqué transmis à lepointsur.com.

D’après les informations en notre possession, c’est dans la journée du mardi 04 novembre 2020, que les éléments de la police nationale, ont arrêté Yao Alex, journaliste web, à la résidence du Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, dans la commune de Cocody.

Cette information qui était rangée au départ dans le lot de fausses informations qui foisonnent actuellement sur la toile, sera confirmée plus tard lors de la Conférence de presse du Procureur de la République, Adou Richard Christophe.

« Après plusieurs heures d’interrogatoire, le journaliste est sous mandat de dépôt et écroué à la MACA. De source concordante, il est poursuivi sur instruction du procureur de la république, pour plusieurs chefs d’accusation dont la divulgation de fausses nouvelles », révèlent les organisations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire.

Quant à monsieur Stéphane Bety, de l’Agence de presse Panafricaine, il a été arrêté ce lundi 09 novembre 2020, à Yopougon et gardé au violon du commissariat du 16ème arrondissement avant d’être déféré à la Préfecture de police d’Abidjan.

Rappelant que la liberté d’expression et de la presse sont des droits fondamentaux, garants de la démocratie et d’une bonne gouvernance, les OPM condamnent fermement cette énième atteinte flagrante à la liberté d’expression et à la liberté de la presse.

« Ces droits fondamentaux de l’homme sont reconnus et protégés par lois nationales et supranationales.  C’est pourquoi, elles demandent la libération immédiate et sans conditions des journalistes arrêtés », mentionne le communiqué signé par le GEPCI, l’UNJCI, l’OJPCI, le SYNAPPCI, le REPRELCI, l’OLPED, la PNCI, l’ONJICI, le FORDPCI, l’UJOCCI et l’URPCI.

Par ailleurs, les organisations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire prennent à témoin le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, l’opinion publique nationale et internationale, les associations de protection des journalistes et les organisations de défense des droits de l’Homme.

Georges Kouamé

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