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[Côte d’Ivoire/Insécurité] L’Institut Marie-Thérèse Houphouët-Boigny d’Adjamé-Habitat devenu un fumoir


Abidjan, 17-10-2019 (lepointsur.com) Les habitants du sous quartier  »Habitat » d’Adjamé, derrière l’Eglise Universelle du royaume de Dieu, ne savent plus à quel saint se vouer. Tant l’insécurité marqué par les braquages, vol à main armée, vol en réunion, bagarres intempestives, vacarme, tapages injurieux et nocturnes sont fréquents. Et pour cause, le joyau architectural qu’était cette prestigieuse école de formation professionnelle à l’éducation ménagère de la jeune fille et de la femme, est devenu d’abord en 2004, certainement avec l’accord des autorités, la base du Bataillon du génie de Bouaké, puis celle du Batailln d’artillerie sol-air pendant la crise postélectorale. Avec tout le tohu bohu qu’on peut imaginer.

A la fin de la crise, ce bataillon a regagné sa base d’origine à Bouaké qui entre temps a été réhabilité. Depuis lors, ce centre de formation pour nos sœurs, filles et nos mères, est resté à l’abandon total. Selon les populations riveraines, l’établissement a servi successivement de parking pour une compagnie de transport desservant la ville de Dabou, un garage automobile, un site de stationnement des véhicules saisis par les entreprises de dépannage. Il fallait payer 60.000 Fcfa à ces entreprises pour récupérer le véhicule saisi.

Les populations se sont pleins et ce commerce a été interrompu. La nature ayant horreur du vide, les commerçants d’articles usagers en provenance de l’Occident communément appelé “France au revoir’’, exerçant à proximité des lieux, ont voulu s’y installer pour étendre la sphère géographique qui leur a été concédée pour l’exercice de leur activité. Cette démarcher a rencontré le refus cinglant des riverains, pour qui ce site doit être purement et simplement réhabilité et remis au ministère de l’Enfant et de la promotion de la Femme et en faire un établissement d’excellence, eu égard à l’illustre nom qu’il porte. Marie-Thérèse Houphouët-Boigny, l’épouse du président Fondateur de la Côte d’Ivoire moderne dont les gouvernants actuels se réclament en se disant houphouétistes ou houphouétiens. C’est selon.

Vivement que cette école soit réhabilitée pour le bonheur de la femme ivoirienne.

 

Une correspondance particulière de A. S. Amany

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