[Côte d’Ivoire] Guillaume Soro entre sa survie et la suite de sa vie politique
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire , Guillaume Kigbafori Soro, fait des rêves sombres ces derniers jours. En cause, la vie de l’ex-secrétaire général des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) serait menacée par ses détracteurs à cause d’un complot imminent, selon le confrère de lageneraledepresse.net.
Le confrère qui semble puiser dans la case sacrée ne va pas de mains mortes. Il met le pied dans le plat. Pour sa supposée ambition de vouloir succéder au président de la République Alassane Ouattara à la fin de son mandat en 2020, le confrère révèle : «Ses ennemis sont en quête de complices qui vont introduire du matériel compromettant pour le chef de parlement dans résidence (…). Une fois cette étape réussie, une unité d’intervention se pointera et sous le prétexte d’un simulacre de perquisition ira tout droit chercher leur colis (…) Cela pourrait justifier son arrestation ou son élimination directe si il y a grabuge».
Entre l’ex-secrétaire des FAFN et certains membres du pouvoir, ce n’est plus le parfait amour. En témoigne ces trois dernières années, au cours desquelles, Guillaume Soro, a été la cible de plusieurs projets d’anéantissement par ses détracteurs, dont la dernière en 2016, révèle des projets d’incriminations du PAN. Ce, lors des manifestations contre la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à Bouaké et les mutineries dans le pays. Mais, ‘’Bogota’’ avait toujours réussi à esquiver tous les coups bas de ses ennemis par sa malice et sa gestion des faits, ainsi que par sa sagesse qui a toujours primé sur ces décisions.
En revanche, les basses besognes des mains obscures tapis dans l’ombre continuent la manœuvre : «Si les premiers projets sortis des officines du régime qui est juré de l’anéantir avant 2020 ont visé en vain sa ‘’mort politique’’ entre 2015, 2016 depuis 2017, c’est l’option de son élimination physique qui semble être en cours».
Ainsi, d’après d’autres informations, pour atteindre l’ancien chef de la rébellion ivoirienne, sans toutefois éveiller les soupçons des Ivoiriens et de la communauté internationale, ses détracteurs comptent infiltrer des traîtres dans sa garde rapprochée, mais également dans son personnel de sa résidence, notamment celle de la ville de Bouaké.
Guillaume Soro, qui devait tranquillement présenter ses ambitions politiques pour 2020, se retrouve donc dans une situation où il doit assurer sa survie et veiller à la suite de sa carrière politique à la veille de la présidentielle ivoirienne de 2020. Véritable ‘’Challenge’’ pour celui que les ‘’Pro-soro’’ considèrent comme le futur locataire du Palais de la présidence de Côte d’Ivoire.
Georges Kouamé