Côte d’Ivoire /GROGNE DANS LES CASERNES MILITAIRES, J’INTERPELLE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, SEM Alassane Ouattara. La situation sociale du pays est explosive.


La Presse indépendante et la société civile sont-elles écoutées par les pouvoirs publics ? Vos ministres ne sont pas à la hauteur de votre vision pour ce pays. Et c’est Dommage. On vous ment, Monsieur le président.

Ce que vos ministres, Directeurs et conseillers ne peuvent et ne veulent pas vous dire, permettez que nous, pauvres et simples citoyens, puissions vous le dire à travers nos courriers, les média et les réseaux sociaux. Mondialisation et globalisation obligent.

Ce qui s’est passé au Burkina-Faso, avec la révolte des populations contre le président Blaise Compaore, entraînant sa chute et sa fuite, doit être évité en Cote-d’Ivoire.Gouverner, c’est prévoir. La bonne gouvernance, c’est faire en sorte que la justice sociale, la lutte contre l’impunité soient une constance de la politique du gouvernement en place. Ce pays revient de loin. Et les tenants du pouvoir doivent être avec le peuple, dans le peuple pour être au faits des préoccupations sociales de ce peuple.Or, nos gouvernants n’ont pour méthodes et pratiques que de couper le président de la république des réalités de son peuple. Ces jeunes militaires, nous les avions rencontrés, il y’a deux ans, dans les rues d’abidjan, prétendant assurer notre sécurité de nuit, nous quémandaient de l’argent, des morceaux de pains et de nourriture aux automobilistes. Et à la question de savoir pourquoi et comment des militaires, policiers et gendarmes peuvent ainsi indisposer les paisibles citoyens, ils nous répondirent qu’ils n’avaient pas de soldes, qu’ils étaient sans aucun salaire depuis l’accession du Président Alassane Ouattara. Ils n’ont d’autre choix que de mendier au près des usagers de la route. C’est une honte pour la nation et pour la république. La corruption des chefs de guerre, leurs luxes insolents donnaient du dégoût à la grande masse de la troupe, écrasée par le mépris des supérieurs. Monsieur le Président, nous vous prions de nous débarrasser des corrompus, de la corruption au sein de l’armée et de l’administration en faisant actionner réellement, véritablement, la Justice.

Pourquoi Monsieur le Président, c’est maintenant et aujourd’hui que, suite à cette révolte, l’Etat décide de parer au plus pressé en réglant et en payant aux militaires leurs droits, leurs indemnités. Il faut que des ministres, des directeurs généraux, centraux, des DAAF, des Directeurs des ressources humaines, dés Directeurs financiers, des généraux, colonels, lieutenant-colonels, commandants, capitaines, commandants, etc… Soient démis de leurs fonctions.

On ne méprise jamais les revendications de ceux qui se révoltent contre le système. On les appelle, on les écoute et ensemble, on trouve des solutions. C’est ce qui rend fort la Paix, la Liberté et la démocratie dans un pays. Avant hier, c’est Aimé Henri Konan Bédié qui est tombé. Hier, c’est Laurent Gbagbo qui est tombé. Pourquoi? Parce que ces pouvoirs se sentaient tellement fort qu’ils n’ont eu aucun respect et aucune considération pour le ceux qui croyaient à la famine, à la corruption, à l’injustice. Si on ne les écoute pas, les peuples finissent par se rendre justice. Le système institutionnel ivoirien est trop pourri au point où on se demande s’il est possible de mettre fin à la gangrène des bandits, de la corruption et des fossoyeurs de l’économie.

Monsieur le Président Alassane Ouattara, plus d’une fois, par nos écrits personnels, professionnels et/ou officiels, à travers les courriers déposés à la présidence de la République, à Abidjan-Plateau,à travers des emails, à travers la presse, surtout le journal en ligne www.lepointsur.com (Page facebook: Point Sur ) nous avons attiré l’attention du Président de la République, Chef de l’Etat de Cote-d’Ivoire,quant à croire et penser que ce que les ministres, conseillers spéciaux, Directeurs lui disent est toujours Vérité.

 Monsieur le Président de la République, regardez les rues goudronnées dont on a bouché les trous dans nos villes.A peine 6 mois que vous êtes passé dans ces villes là, que ces goudrons sont ouverts et éventrés. L’axe Yamoussoukro -Bouaflé est troué partout. D’habitude, on parcoure ce trajet en 45 minutes. Aujourd’hui,il faut le parcourir en au moins 2heures.Que fait-on de notre argent public quand on nous donne des infrastructures qui se détériorent après seulement 6 mois d’usage? Monsieur le président, Alassane D. Ouattara ,en Afrique, très souvent, les ministres, Directeurs et Conseillers, ont tellement peur de perdre leurs postes qu’ils ne disent pas la Vérité au Président de la République, de sorte que ce dernier n’est informé de la situation réelle de son peuple, qui vit de pauvreté et de misère, est de l’état très dégradé des infrastructures. Voilà que des ex-combattants et des militaires commencent à grogner. Un dialogue direct entre vous et ceux là, à travers leurs représentants, s’avère nécessaire et indispensable. Dans ce pays, les collaborateurs directs du président de la République sont souvent des incompétents par leurs mensonges et leurs courages à dire au président les différents problèmes qui tuent la société, le fonctionnement du pays. Et c’est dommage.

Les fournisseurs de l’Etat, les entrepreneurs sont ruinés parce que l’Etat de Côte-D’ivoire ne paie pas, à temps, ses dettes à leurs égards. Les fondateurs des écoles privées croulent sous le poids des dettes qu’ils ont à l’égard des banques et établissements financiers. Si l’Etat ne paie pas ses dettes, si l’Etat n’honore pas ses obligations, comment voulez-vous que le pays se normalise et fonctionne de manière régulière. Il n’y a pas de Paix quand les populations ont faim, sont frustrées et quand les jeunes sont au chômage. Et quand un tiers n’a pas une relation, un contact, bien placé au sommet de l’Etat, vos demandes, vos requêtes, vos aspirations sont mis au placard, ne sont pas prises en considération.

Les écoles confessionnelles connaissent un début de grève parce que l’Etat n’a pas honoré sa part de contribution à la prise en charge des élèves et étudiants affectés et orientés dans ces écoles privée. Comment sans argent, pourront-elles faire face aux charges afférentes au bon fonctionnement de leurs entreprises ?

Il y’a des ivoiriennes et des ivoiriennes, recrutés par l’Etat comme contractuels, donc en C.D.D. (Contrat à Durée Déterminée).Or, un CDD dure deux(02) ans et renouvelable une seule fois. Donc, au total, un CDD dure quatre(04)ans.Et devant le silence de l’employeur, la loi prescrit que le CDD se mue, se transforme automatiquement en C.D.I.( Contrat à Durée Indéterminée).Et pourtant, nous avons rencontré au sein de cette administration, des agents qui travaillent plus et mieux que leurs présumés chefs. Mais, ces dits agents, parce que contractuels, sont dans une situation de faiblesse et précarité sociale indescriptibles. Ces pauvres agents, sans défenseurs, affaiblis, sont nombreux à l’imprimerie nationale, à la douane, aux impôts, trésor public, au ministère du plan et du développement, au ministère de la fonction publique etc…Ces braves agents ne sont pas écoutés aujourd’hui.Faut-il, à chaque fois, attendre une révolte, un soulèvement, pour parer aux urgences ? Nous pensons que non. Et Nous invitons le Président de la République à entrer en négociation directes avec les concernés, puisque leurs ministres et chefs sont incapables de porter à la connaissance du Président ces préoccupations qui affaiblissent notre administration et diminue son efficacité. Le président de la République est-il informé de cette injustice, criarde, de laquelle les ministres et autres directeurs généraux se foutent et se moquent éperdument ?

L’Administration ivoirienne est gangrénée par le népotisme, le favoritisme, le clientélisme et la gabégie.Ce n’est pas avec des maux pareils que l’on construit un Etat de Droit, de liberté et de Bonne Gouvernance. Le citoyen que nous sommes, ayant pour souci et préoccupation l’intérêt général, à le devoir d’interpeller la plus haute autorité de l’Etat que vous êtes, excellence Monsieur le Président de la République. Quand c’est bon, nous vous applaudirons. Quand ce n’est pas bon, nous ne me tairons pas. Nous vous interpellerons. Voilà notre devoir et notre contribution de citoyen à la construction de ce pays, la Cote-d’Ivoire, de l’Afrique et du Monde.

En ce qui nous concerne, chaque fois que nous vous avons écrit, en déposant nos courriers à la Présidence de la République, nous avons toujours reçu une réponse de votre part et/ou de vos Services. Et nous apprécions, hautement, cela.

Honnêtement, lisant le rapport de la banque mondiale qui dit que 50% de la population ivoirienne vit dans la pauvreté, nous vous disons et nous vous le redisons, Monsieur le Président de la République, ce pays souffre énormément de l’injustice, des vols et détournements de nos deniers publics et de cette grande corruption endémique qui tuent et gangrènent l’économie nationale, les finances publiques. L’argent est volé et détourné pour nous servir de la pourriture par vos ministres et collaborateurs.

Et éveillez-vous, réveillez-vous.Ceux qui ne veulent pas voir, ne veulent pas entendre, nous attaquerons. Mais, parce qu’en si peu de temps vous avez tant fait pour ce pays. Et voilà pourquoi, nous préfèrons vous écrire, vous informez pour que vous ne dites pas demain:  » MAIS, JE NE SAVAIS PAS. »

A ce moment là, vous n’aurez pas une seule excuse. On sait comment vos prédécesseurs sont tombés. Et nous souhaitons que vous, Alassane Ouattara, sortiez par la Grande porte de l’Histoire. Voilà le sens de notre intervention.

Je vous remercie.

Par D.AK.S.( DIARRASSOUBA Abdoul Khader Stéphane)

Directeur de Publication du journal en ligne wwwx.lepointsur.com

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