Le ministre des Mines et Géologie, Jean Claude Kouassi, a visité le vendredi 30 novembre 2018, la mine d’or d’ity, après Fougbèsso dans le Bafing, et apprécié les différentes réalisations.

Il est allé voir, toucher du doigt et apprécier ce qui est fait, ainsi que ce qui reste à faire des engagements pris par la société La Mancha Precious Minérales et le Groupe Eneavour Mining, le 24 janvier 2014, pour le village de Ouyatouo. Après avoir survolé les mines d’Ity et de Daapleu, ainsi que des villages environnants, il a donné des impressions favorables à la vue du nouveau village de Daapleu. Qui, désormais est habité, et doté d’un pont en construction et de la nouvelle usine en voie de finition : « (…) Je suis heureux de constater, avec le centre de santé équipé du village de Ouyatouo, et les infrastructures sociales réalisées dans le nouveau village de Daaple que les engagements pris par la société La Mancha Precious Minérales, sont en train d’être tenus », indique le ministre Jean Claude Kouassi.

La photo de famille après la visite des sites

Cependant, de nombreux défis restent à relever en termes d’emplois, d’indemnisation des populations et de développement. Pour le ministre, l’ensemble des réalisations initiées par la société des mines de Daaple dans le cadre de l’exploitation minière, répondent aux préoccupations, car elles visent à impulser le développement local et le bien-être des populations.

« (…) L’objectif commun est de maintenir un climat de paix et de sécurité favorable au développement de l’exploitation minière dans l’intérêt de l’entreprise, des populations et de l’Etat. Plusieurs dragues d’orpailleurs clandestins explorent le cours d’eau du Cavalli. Or, l’orpaillage clandestin nuit à l’exploitation minière légale. Mais, aussi il détruit notre environnement, menace la qualité de vie dans nos villages et la vie même de nos parents, ainsi que de l’avenir de nos enfants et petits-enfants. Je vous exhorte donc à aider à combattre ce fléau en refusant de céder vos terres aux orpailleurs clandestins parce qu’ils ne peuvent vous servir, en retour, que la criminalité, la prostitution, la drogue, la pauvreté, la misère et la pollution de nos cours d’eau », plaidé le ministre, non sans avoir expliqué les dispositions mises en place par le gouvernement pour lutter contre le fléau.

Doumbia Balla Moise, Correspondant régional

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