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[Côte d’Ivoire Depuis Bouaké] Les conseils d’un général de corps d’armée à la retraite aux militaires


Le général de corps d’armée à la retraite, Michel Gondi Gueu, ex-chef d’État-major particulier du chef de l’État Alassane Ouattara, était à Bouaké, capitale de la région du Gbêkê, le jeudi 15 mars 2019, où il a lancé des messages forts aux militaires, particulièrement au nouveau chef de corps du 3e bataillon, Col. Fofana Losseny.

Après plus de 40 ans d’expérience, général de corps d’armée à la retraite, Michel Gondi Gueu, partage sa connaissance quand il le peut à ceux qu’il a formés, voire encadré.

Cérémonie de passation de charges entre les généraux, Michel Gueu et Vagondo Diomandé le jeudi 5 décembre 2013. Ph. Archives

En marge de la cérémonie de passation de commandement à la tête du 3e bataillon d’infanterie qui sera dirigé par le Col. Fofana Losseny, il a conseillé ceci, au micro du confrère de l’AIP : «La discipline, la symbiose, la communion, c’est que je leur demande. Être en communion avec leurs hommes et leur parler plus, les sensibiliser. La punition doit venir au second plan

L’ex-chef d’État-major particulier du chef de l’État Alassane Ouattara a exhorté les chefs de corps de l’armée à entretenir la communion et à partager le quotidien avec leurs hommes, pour le bon fonctionnement de leurs différentes unités.

Citant le tout premier président ivoirien, feu Félix Houphouët-Boigny, il a indiqué que le capitaine hors de l’eau n’est plus un capitaine. Pour le général Gueu, le chef militaire est aussi un capitaine et son eau c’est sa troupe, c’est-à-dire ses officiers, ses sous-officiers et ses militaires du rang. Donc, il doit être en permanence en communion avec ses hommes et être disponible au coup de doigt.

Le général à la retraite dit être «l’homme des plus heureux» de voir ses purs produits investis de différentes responsabilités depuis le chef d’État-major général des armées jusqu’aux chefs de corps.

«Je pense quand même qu’on a quelques petites expériences qu’on doit partager avec ceux qui viennent au commandement», a-t-il signifié.

Il conseille également aux soldats de faire le discernement entre ce qui est bon et ce qui ne l’est pas et faire la part des choses dans l’exécution de la mission qui leur confié.

Bouaké a été le fief de la rébellion en septembre 2002. Ville où exerçait le général de corps d’armée à la retraite, Michel Gondi Gueu.

Kpan Charles

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