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[Côte d’Ivoire/Contentieux des élections locales] Le Conseil d’État ouvre les dossiers ce jeudi


Abidjan, 21-09-2023 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Le Conseil d’État ouvre les dossiers du contentieux des élections locales couplées, ce jeudi 21 septembre 2023. Lancement du projet Abidjan Transports, des travaux de voirie à Abidjan « pour transformer la Côte d’Ivoire ». Niger, l’Union européenne rencontre les autorités issues de la Junte…

“ Certains tentent leurs chances, en jouant les prolongations des élections devant le Conseil d’État. ’’

Ça devrait aller très vite pour le traitement du contentieux des Régionales et municipales. La Justice fonctionne en effet avec les preuves, le respect des textes. Le Conseil d’État en particulier, avec ses magistrats expérimentés, sait à quoi s’en tenir. Surtout que ton Camarade a clairement indiqué qu’il ne se mêlera de rien.

Certains tentent leurs chances, en jouant les prolongations des élections devant le Conseil d’État. D’autres, par contre, ont sérieusement travaillé avec des avocats rompus pour réunir les preuves des faits et agissements qui, selon eux, ont entaché la régularité des élections.

“ Treize (13) candidats perdants aux régionales ont déposé des requêtes. Soixante et onze (71) requêtes ont été formulées au niveau des municipales. ’’

Treize (13) candidats perdants aux régionales ont déposé des requêtes. Soixante et onze (71) requêtes ont été formulées au niveau des municipales.

Deux dossiers sont à suivre en particulier. Dans le Gontougo et dans le Gboklê. Dans le premier cas, le perdant a accusé le vainqueur d’avoir fait organiser les votes dans ses propres quartiers et d’avoir fait bastonner ses partisans. Dans le second cas, le candidat du parti au pouvoir a perdu face à un Indépendant. « Les partisans de ce dernier ont détruit les bureaux de vote dans une sous-préfecture. Ils sont actuellement en fuite ». La loi va trancher. Froidement.

Développement des infrastructures, renforcement de la mobilité urbaine et donc de l’Économie. Le Blanc de la Mé était sur le terrain, au grand carrefour de Koumassi pour le lancement des travaux du projet Abidjan transports. « Le secteur des transports et le secteur routier font face à des enjeux stratégiques. En effet, en raison de l’urbanisation rapide et de notre forte croissance, le trafic dans la zone d’Abidjan provoque des congestions de circulation qui entravent quelques fois les activités économiques ».

Solutions envisagées, les travaux de grande envergure à Abidjan, l’autoroute de contournement en cours de construction, les ponts, les différents échangeurs programmés.

“ Cela dit, en passant, il faut accélérer les travaux de l’échangeur de N’dotré. Il faut vraiment faire quelque chose avant l’ouverture de la CAN. ’’

Cela dit, en passant, il faut accélérer les travaux de l’échangeur de N’dotré. Il faut vraiment faire quelque chose avant l’ouverture de la CAN. C’est dans 114 jours…

Un saut au Niger. La France est toujours enfermée dans sa logique. Elle ne reconnaît pas les autorités issues du coup d’État, elle ne respecte aucune décision prise par celles-ci et n’entend pas discuter avec elles. Elle attend l’opération militaire prévue par la CEDEAO. La presse française annonce même que mille (1000) militaires de la CEDEAO sont déjà en place, au Bénin.

En attendant, le terrain bouge. Les téléphones parlent. Le piège se referme, selon des informations dans les milieux diplomatiques, sur le président déchu du Niger et le président français. Le Père fondateur a dit : « le dialogue est l’arme des forts ».

“ Clairement, les pays africains doivent en finir avec les coups d’État. Les militaires doivent connaître leurs places dans la société. ’’

Si on ne commence pas par le dialogue, en faisant l’économie de la guerre, on finit toujours par le dialogue. Exemple en cours au Niger. L’Union européenne est à l’abordage. Elle entre en contact avec les autorités. Elles discutent avec elles.

Clairement, les pays africains doivent en finir avec les coups d’État. Les militaires doivent connaître leurs places dans la société.

“ Cas actuel, au Gabon. Je n’ose même pas en parler. ’’

Seulement voilà, cette profession de foi ne suffit pas, si personne n’interroge la gouvernance de nos États. Les demi-dieux au pouvoir qui ont droit de vie ou de mort sur les autres. Jusqu’à ce que les godasses entrent dans les palais. Eh là, on découvre que le seul puissant au monde, c’est Dieu ! Le reste n’est que vanités ! Cas actuel, au Gabon. Je n’ose même pas en parler.

Fernand Dédeh

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