[Côte d’Ivoire] Camille Makosso répond à l’UNJCI et revendique le rôle des influenceurs
Camille Makosso répond sèchement à l’UNJCI dans l’affaire de la carte de presse, affirmant que les influenceurs constituent désormais le « 4e pouvoir » en Côte d’Ivoire.
Abidjan, le 25 septembre 2025 (lepointsur.com) – L’affaire dite « Makosso Journaliste » continue de faire couler beaucoup d’encre. Après le communiqué de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) dénonçant une usurpation de titre, le pasteur et influenceur Camille Makosso a publié, le 25 septembre 2025 à Abidjan, un droit de réponse particulièrement virulent à l’endroit de l’organisation.
Dans son message, le « Général » Makosso assure n’avoir jamais prétendu être membre de l’UNJCI, et rappelle que cette structure n’est pas « l’organisation suprême de délivrance de carte de presse dans le monde ». Il précise détenir une carte de presse internationale délivrée par un organisme basé en Allemagne, qu’il qualifie de « très sérieux ».
L’influenceur ne s’est pas arrêté là. Il a attaqué de front l’UNJCI en affirmant que « tous [ses] journalistes réunis ne peuvent atteindre [son] niveau en audience et en impact national et international ». Dans la même logique, il estime que l’organisation des journalistes « locaux » ne représente pour lui « aucune priorité d’intégration ».
Poussant plus loin sa critique, Makosso a revendiqué un bouleversement des rapports de force médiatiques en Côte d’Ivoire :
« Les influenceurs sont aujourd’hui le 4e pouvoir dans ce pays, et nous vous avons relégués au 5e pouvoir », a-t-il lancé.
Enfin, il a mis en garde l’UNJCI contre toute nouvelle mention de son nom dans ses communications officielles :
« Je vous demande de ne plus jamais mentionner mon nom dans vos petits communiqués de quartier. »
Ce droit de réponse ouvre un nouveau chapitre dans la confrontation entre influenceurs numériques et journalistes professionnels, deux sphères en tension dans un espace médiatique ivoirien en pleine transformation.
Médard KOFFI