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[Côte d’Ivoire/Bangolo] Le comité de gestion locale du parc national du Mont Péko tient sa première session ordinaire de l’année 2019


Bangolo, 29-07-2019 (lepointsur.com) C’est le département de Bangolo qui a abrité la première session ordinaire de l’année 2019, du comité de gestion locale du parc national du Mont-Péko. Présidée par le préfet du département de ladite ville, M. Chérif Brahima, cette activité s’est déroulée en présence de la majorité du comité de gestion locale (CGL) consacrant l’atteinte du quorum pour tenir la session.

Après le mot de bienvenue du représentant du DG de l’OIPR M. Issa Diarassouba, qui a souligné que «l’OIPR doit redéfinir les limites du parc du Mont Péko», le préfet de Bangolo a procédé à l’ouverture de la session, suivie par la lecture du procès-verbal du 20 décembre 2018 par le lieutenant-colonel Ouattara Kpolo.

Cette première session ordinaire du comité de gestion locale du parc national du Mont Peko, s’est articulée autour de trois principaux axes, portant entre autres sur les présentations des bilans d’activités 1er semestre et des perspectives 2eme semestre 2019, de l’analyse des données de surveillance et de l’État des aménagements agricole au Péko, de l’ouverture des limites du parc, de l’interdiction de toutes activités humaines dans le parc et de la volonté du gouvernement a maintenir l’intégrité du parc de l’acquisition de matériels techniques.

Tous ces points, selon le comité, constituent, entre autres, les difficultés et contraintes rencontrées sur le terrain. Plusieurs discussions entre les participants, ont permis alors au comité de gestion locale du parc national du Mont Péko de se faire une nette idée de la situation de ce patrimoine forestier.

Les  lieutenants colonels Assui Wa Kassy,  chargé d’étude et Zannon Moïse, directeur régional de l’OIPR zone ouest, ainsi que le chargé du suivi écologique M. Beda Alex, ont, pendant leurs propos liminaires, mentionné plusieurs problèmes liés à la gestion du parc.

Ainsi, au cours des différentes interventions, il a été indiqué que des projets  de financement pour la bonne gestion  des 34 000 hectares du Mont Péko seront mis au profit des 22 villages riverains, des ONG et des acteurs de développement. Les mots de fins du représentant du DG de l’ OIPR et de clôture du préfet de Bangolo ont permis de mettre fin à cette session.

Serge Coulibaly, correspondant régional

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