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Côte d’Ivoire /Affaire ‘’Un policier en civil égorgé par les Microbes’’ : Voici toute la vérité


Abidjan, 04-09-2017 (lepointsur.com) L’affaire « Un policier égorgé par les Microbes » à Yopougon-sable connaît une autre tournure. Une autre version de l’événement vient totalement battre en brèche la première selon laquelle l’agent de la police nationale aurait trouvé la mort du fait des enfants en conflit avec la loi et qui avait fait le tour des réseaux sociaux. Selon le témoignage d’un proche du défunt, Koffi Yao Esaï a été tué par des policiers, frères d’armes du défunt qui l’auraient  pris pour un voleur.

Les faits tels que relatés par le témoin

« Le mari à ma voisine a été tué par des éléments de la police avant d’être égorgé par des « microbes » à l’aide de leurs couteaux. (Ndlr : Le drame s’est produit le jeudi 31 août 2017, à la faveur d’une coupure d’électricité à Andokoi, dans la commune de Yopougon).

Il était environ 19h30, lorsqu’une passagère d’un minicar  (NDLR : Gbaka) s’est vue déposséder de son sac à main à la station d’essence, située au niveau du ‘’Sable’’. Les appels au secours de la victime sont aussitôt entendus par le policier en civil, qui se rendait à une prière religieuse. Tentant d’aider la dame à travers des tirs, il est encerclé  par une horde de « microbes » qui, à la vue des éléments de la police font diversion et se ruent sur l’infortuné et l’assènent de violents coups de couteaux.

Voulant sauver sa peau, il prend la fuite et traverse la voie jouxtant le jardin public du premier pont. Dans sa folle course, il est fauché par un véhicule. Les éléments de la police tirent alors sur lui à bout portant avant qu’il ne soit achevé par les « microbes » qui lui tranchent la gorge.

Après leur forfait, ces derniers disparaissent dans la pénombre. Alors qu’ils procédaient au constat d’usage, les éléments de la police découvrent la supercherie. Malheureusement, l’irréparable était commis. C’est la désolation totale. Il n’y a donc pas eu quatre corps (3 microbes et le policier), selon  les rumeurs. Je tiens à préciser que les éléments de la police ont été induits en erreur, pendant ce temps les véritables agresseurs continuent de courir. »

Propos recueillis par Opportune Bath

 

 

 

 

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