Conflit foncier à Guiglo : le Général Touré Sékou appelle au pardon et renforce la sécurité avec 1000 hommes #Goin-Débé

Avec à sa tête, le Chef d’Etat major des Armées, le Général Touré Sékou, la hiérarchie militaire est allée rassurer les populations à Guiglo .

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 16-11-2017) Le Chef d’Etat major des Armées, le Général Touré Sékou a indiqué le mardi 14 novembre 2017 ne pas rester insensible aux événements qu’a connus la ville de Guiglo et ses environs,  eu égard aux atrocités qui se sont perpétrées dans toutes ces zones. Raison pour laquelle en sa qualité de  premier  responsable des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) entouré du Général Nicolas Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie et du Colonel  Kouyaté Youssouf,  directeur général.

La présence de hiérarchie des Forces de l’ordre s’inscrit dans la volonté de faire le rappel des troupes, mais aussi d’inculquer à la population le vivre ensemble.  En rencontrant les chefs de communautés et responsables de jeunes à la préfecture de Guiglo,  le Général Touré Sékou est revenu sur les notions de paix et de cohésion sociale qui doivent  habiter les habitants de ce pays. « J’appelle au pardon. Que chacun mette un peu d’eau dans son verre. Ce qui s’est passé doit être derrière nous maintenant. Nous sommes tous des Ivoiriens. Vivre ensemble doit être notre quotidien », recommande-t-il.

S’adressant aux jeunes, il leur demande d’être parmi les artisans de la paix et non de ceux qui vont envenimer la situation. « Chercher toujours à calmer la situation au lieu de l’envenimer. Il faut persévérer dans le bon sens. C’est ce que j’attends de vous », exhorte le CEMA. A la réponse des inquiétudes des populations quant à l’insécurité grandissante dans la zone et les dozos qui seraient en armes dans la forêt classée de Goin-Débé et ses alentours, le chef d’Etat major les a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Parlant du phénomène des chasseurs traditionnels il a dit laisser des instructions fermes à son équipe pour mettre fin aux activités des dozos. Pour régler définitivement toutes ces questions, Touré Sékou entend augmenter l’effectif de ses agents sur le terrain qui passera de 700 à 1000 hommes.

Tino De Béthanie, correspondant régional

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