Politique

CI-Funérailles et l’inhumation de Gado Marguerite/ Seul son premier fils, Laurent Gbagbo de fixer la date et le lieu


Le village de Blouzon, localité située à environ un kilomètre de Bayota, département de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh), se dit affligé et attristé par la triste nouvelle du décès de son illustre fille, Gado Marguerite, mère de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo,  affirmant être suspendu aux lèves d’Aboudramane Sangaré, chargé de l’organisation des obsèques.

Aboudramane Sangaré et Affi N'Guessan (Ph: à titre d'illustration)

Aboudramane Sangaré et Affi N’Guessan (Ph: à titre d’illustration)

Lundi, lors d’un entretien avec l’AIP, le chef du village, Boti Koudou, sa notabilité et le chef de la famille Gado, Dominique Akakou, ont expliqué que l’illustre disparue bien que fille de Blouzon, les villageois et la famille biologique restent suspendus aux lèvres de l’organisateur désigné pour ces obsèques, M. Sangaré.

Selon eux, il appartient aux enfants de feue Gado Marguerite, notamment à son premier fils, Laurent Gbagbo, de fixer la date et le lieu où vont se dérouler les funérailles et l’inhumation de leur défunte mère.

« Mais comme nous avons appris que M. Sangaré est désigné pour organiser les obsèques de l’illustre fille de Blouzon, nous attendons ce qu’il va décider quant à la date et aux lieux des obsèques de la mère de son ami« , ont-ils déclaré.

A les écouter, bien que la défunte s’était remariée à Gnaliépa, dans la sous-préfecture d’Ouragahio, ce village ne peut pas s’arroger le droit d’abriter ses obsèques.

« Dans nos us et coutumes, Gnaliépa sait que s’il enterre notre fille, il va devoir nous payer des amendes coutumièrement« , a déclaré le chef Boti Koudou.

Ingénieur agronome à la retraite, Boti Koudou a indiqué que Blouzon est un « modeste » village, peuplé d’environ 400 âmes, et qui est prêt à recevoir tous les invités de marque qui souhaiteraient venir aux obsèques de dame Gado Marguerite, y compris les autorités du pays avec à leur tête le président de la République, Alassane Ouattara, voire les chefs d’Etat étrangers.

A propos, la résidence de la disparue est en train de faire peau neuve pour accueillir les personnalités qui feraient le déplacement à Blouzon pour assister aux obsèques, a constaté l’AIP.

Du côté de Gnaliépa qui a reçu lundi, en fin de matinée, la visite de M. Aboudramane Sangaré, l’un des membres de la famille du dernier mari de la vieille Gado Marguerite, sous le couvert de l’anonymat, a affirmé attendre l’arrivée de M. Gbagbo, le seul qui fixera la date des obsèques et dira où sa mère doit être inhumée.

Approché, le chef du village résident de Gnaliépa a renvoyé le correspondant de l’AIP auprès du chef titulaire, mais les tentatives pour rencontrer ce dernier sont restées vaines.

Décédée mercredi à Yamoussoukro, au cours de son transfert dans son village natal, la dépouille mortelle de la vieille Gado Marguerite a été conduite jeudi à la morgue à Gagnoa.

 

(AIP)

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