Actualite

Cession de 2 millions d’actions de la Sib : Africaine de Bourse et Bni Finances se taillent la part du lion #Brvm


Les Sgi de la Brvm ne sont pas satisfaites du déroulement de l'opération de vente publique des actions de la Sib.

Les Sgi de la Brvm ne sont pas satisfaites du déroulement de l’opération de vente publique des actions de la Sib.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 23-8-2016) Les sociétés Africaine de Bourse et Bni Finances ont juste laissé une petite marge à leurs concurrentes dans le cadre de l’opération publique de vente de 2 millions de titres de la Sib (Société ivoirienne de banque), soit 20% de son capital du 18 au 29 juillet 2016.

Selon une information publiée le mardi 23 août 2016 sur le site Internet de l’hebdomadaire Jeune Afrique, chacune des deux Sgi (Société d’intermédiation) s’est arrogée 300 000 titres tout en plafonnant leurs concurrentes à 20 000. Entrainant le courroux des Sgi de la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières) d’Abidjan.

Cependant, Kadidiatou Fadika Coulibaly, la présidente de l’Apsgi (Association professionnelle des sociétés gestion d’intermédiation) qui regroupe 21 Sgi, indique qu’il n’existe pas de texte de la Brvm qui soumet une Sgi à l’équité dans le cadre de ce type d’opération.

Faut-il le rappeler, Africaine de Bourse est une filiale de la Société ivoirienne de banque du groupe marocain Attijariwaffa Bank et Bni Finances, la filiale de la Banque nationale d’investissement, un groupe public. Dans le cadre de cette opération de vente des titres, 300 000 actions ont été réservées aux employés de la banque ivoirienne, à un prix de 7 820 Fcfa. Quant aux investisseurs extérieurs, ils ont déboursé 14 000 Fcfa par action.

L’entrée en Bourse de la Sib intervient dans le cadre d’un désengagement de l’État ivoirien, entamé il y a un an avec la cession de 39% de l’établissement bancaire à Attijariwaffa Bank. A terme, le groupe marocain devrait conserver 75 % de la Sib, pour un flottant en Bourse de 20%, le reliquat  de 5 % restera aux mains de l’État ivoirien.

Idrissa Konaté

 

Commentaires

commentaires