CAN 2015 : Côte d’Ivoire – Mali (1-1) : Les Eléphants ne décollent pas


Troisième match du groupe D et troisième résultat nul 1-1. Samedi à Malabo, la Côte d’Ivoire et le Mali se sont séparés sur un score qui n’arrange personne. Menés très tôt dans la partie, les Eléphants ont dû cravacher pour revenir Gradel a égalisé à la 86e minute de jeu. Tout se jouera lors de la dernière journée.

La Côte d’Ivoire peut pousser un grand ouf de soulagement. Dominateurs mais butant face à la défense malienne après la sublime ouverture du score de Bakary Sako (7e), les Éléphants ont dû attendre le plat du pied de Gradel (87e) pour revenir au score. Ce nul face au Mali (1-1), samedi, ne les arrange guère mais, au moins, leur permet de garder leur destin entre leurs mains avant la dernière journée et en vue des quarts de finale, un stade qu’ils ont atteint lors des cinq dernières éditions de la CAN. À égalité de points (2) en tête du groupe D, et avant la rencontre entre le Cameroun et la Guinée, les deux équipes joueront leur sésame pour le deuxième tour lors de leur dernier match de poule mercredi.

La suspension pour deux rencontres de Gervinho, leur atout offensif numéro 1, aura coûté très cher aux Ivoiriens et le duo Bony-Doumbia n’est pas parvenu à faire oublier l’attaquant de l’AS Rome. Hervé Renard avait pourtant effectué trois changements par rapport au premier match. Mais cela ne s’est guère vu sur la pelouse. Des transmissions trop lentes, des erreurs techniques grossières: la prestation des Eléphants a été indigne d’un favori et comme lors de la première rencontre, les cadres ont largement failli. A commencer par Yaya Touré.

Yaya Touré amorphe

Hervé Renard avait pourtant exhorté le quadruple meilleur joueur africain d’assumer enfin ses nouvelles responsabilités de capitaine et d’être à la hauteur de son statut. Mais le milieu de Manchester City est resté amorphe dans le jeu et ses grands gestes pour inviter ses coéquipiers à se révolter n’ont servi à rien. On l’a même vu s’énerver en deuxième période contre le jeune défenseur Eric Bailly (20 ans).

Renard est lui aussi sorti de ses gonds. Image rare, il a à plusieurs reprises vertement secoué, tel un minime, le médiocre défenseur Serge Kanon. Les Maliens ont eux peut-être eu le tort de gérer tranquillement leur avance après le but de Sako, se contentant de subir les assauts vains de la Côte d’Ivoire. Convaincants face au Cameroun (1-1), les partenaires de Seydou Keita, demi-finalistes des deux dernières éditions, restent tout de même bien placés pour se hisser au prochain tour, un billet qu’ils iront chercher contre la Guinée. La dernière journée s’annonce brûlante.

EuroSport

Commentaires

commentaires