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Burkina Faso : Or donc, Zida et autres n’étaient pas des saints #Transition


Les membres de la transition ont endormi les populations avec le putsch manqué du Général Diendéré pour piller le Burkina Faso.

Les membres de la transition ont endormi les populations avec le putsch manqué du Général Diendéré pour piller le Burkina Faso.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 11-3-2016) L’acharnement du Premier-ministre Isaac Zida à présenter un visage sain à travers sa volonté de mettre en mal les rapports entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso trouve aujourd’hui tout son sens après la découverte de plusieurs cas de malversations financières, avec à la clef, des cas de blanchiments d’argent portant sur la somme de 86 milliards Fcfa.

Derrière les prétendues ‘’écoutes téléphoniques’’ que Yacouba Isaac Zida essayaient tant bien que mal d’attribuer à Guillaume Kigbafory Soro, et Djibril Bassolé, les impliquant dans la tentative de putsch du jeudi 17 septembre 2015, se cachaient à la vérité, une volonté manifeste de brouiller les pistes sur le siphonage de l’argent du contribuable burkinabé.

Le pot aux roses a été découvert le jeudi 10 mars 2016 à la grande stupéfaction des milliers de Burkinabè qui pourtant, avaient cru en des révolutionnaires aux cols blancs. C’est la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) qui a percé l’abcès sur les cas avérés de blanchiments d’argent pendant la période où Yacouba Isaac Zida était encore tout-puissant Premier-ministre de la transition.

« En 2015, le portefeuille des déclarations de soupçons représentait une masse financière d’environ 86 milliards de francs CFA », note un communiqué de la Centif qui en plus, ajoute que « le traitement de l’ensemble des dossiers a engendré 27 rapports d’enquête financière soumis aux procureurs du Faso en vue de poursuites judiciaires ».

Comme on peut le constater, pendant qu’Isaac Zida s’évertuait à accuser à tort le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire Guillaume Soro, une belle stratégie pour détourner tous les regards, les membres de la transition s’en mettaient plein les poches.

Idrissa Konaté

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