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[Burida/Affaire 500 millions offerts aux sociétaires par l’Etat] Tiburce Koffi fait des précisions


Abidjan, 16-04-2020 (lepointsur.com) Compte tenu des difficultés sociales que rencontrent les artistes de Côte d’Ivoire, sociétaires du Bureau Ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), après la fermeture des espaces ludiques, suite à l’avènement du COVID-19, le Comité de gestion et de restructuration sur concertation entre le Dg du Burida et le président dudit comité, avait arrêté la décision de procéder au paiement anticipé des droits d’auteurs.
Ces droits d’auteurs se chiffrant à 500 millions de francs CFA, représentent le fruit du travail des créateurs, affiliés au Burida.
Malheureusement, ces 500 millions ont été perçus comme un don de l’Etat aux sociétaires du Burida. Et comme une traînée de poudre, cette situation a occasionné beaucoup de commentaires de la part des artistes Ivoiriens sur les réseaux sociaux.
C’est le cas de l’artiste chanteuse historique, Aïcha Koné qui n’a pas du tout apprécié l’enveloppe de 100.000f à elle destinée et qu’elle estime être une offense en sa qualité de la grande star de la chanson ivoirienne.
 
A la suite de cette sortie fracassante, le président du Comité de gestion et de restructuration du Burida, Tiburce Koffi s’est dit être désagréablement surpris de découvrir sur les réseaux sociaux les propos franchement méchants et peu sages qu’elle a tenus à l’encontre du Burida et de ses actuels dirigeants qu’elle a traités de ‘’bordel’’.
 
Par conséquent, il ne saurait tolérer que quelque voix que ce soit offense cette société afin de jeter sur elle un tel discrédit d’autant plus inacceptable qu’il n’est pas fondé.
Selon Tiburce Koffi, l’Etat n’a jamais dit qu’il offrait aux artistes 500 millions de francs CFA.
‹‹En somme, ce que vous percevez est le produit de votre travail et non une faveur. C’est votre Droit et non un acte de générosité de l’Etat ivoirien››, a-t-il clarifié.
Tiburce Koffi a aussi souligné que l’Etat par le biais du ministère de la Culture, a distribué aux plus nécessiteux d’entre les artistes, des vivres et non de l’argent.
Continuant, il a, au nom du Comité de gestion, redemandé à Aïcha Koné d’observer de la hauteur dans cette affaire. Car, elle n’a jamais été une artiste à scandale et que son nom a toujours suscité respect et admiration.
Médard KOFFI

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