Billet N°1: Les leçons à tirer de nos défaites et de la fragilité de l’actuelle équipe nationale fanion du football ivoirien
Quand c’est fini, c’est fini. C’est la volonté de Dieu, c’est la loi de la nature. Taisions nos émotions et faisons preuve de raison. Cela consistera à reprendre des jeunes et à reconstruire les Eléphants. Il n’y a aucune alternative à cela?
Que Didier Drogba joue maintenant, demain ou après demain, nous devons comprendre que tôt ou tard, il devra passer la main. C’est un processus biologique naturel. On ne peut rien contre cela.
Soyons réaliste. Reconnaissons que le temps de Drogba et de bien d’autres joueurs talentueux de notre équipe nationale est révolu, dépassé.
Nous n’y pouvons rien. Prenons notre mal en patience et construisons une nouvelle équipe plus performante que celle des Didier Drogba, Kolo Touré, Kalou Salomon, Yaya Touré, Coppa Bakary Romaric N’Dri etc. Nous n’avons d’autres choix que cela.
Soyons réalistes. La faute n’est ni à l’entraineur Hervé Renard, ni à l’encadrement technique, encore moins à l’actuelle équipe dirigeante de la Fédération ivoirienne de football (Fif).
Ensemble, avec patience, abnégation et détermination, construisons la nouvelle équipe de football dans le travail, rien que dans le travail.Cette défaite (4-3), en faveur de l’équipe de la république démocratique du Congo, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Plateau, est une leçon pour nous.
Elle nous ramènera sur terre. Si nous refusons de regarder la vérité et la réalité en face, la descente aux enfers risque d’être encore très longue. Donnons le temps le temps à la nouvelle Génération d’avoir les jambes solides et le mental fort pour relever les défis et les challenges.
Une fois de plus, merci à Didier Drogba et à cette génération qui s’en va.
Merci.
Par DAKS. Directeur de publication du journal en ligne, www.lepointsur.com