Oka Ismael, directeur de la clinique juridique de Korhogo.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 19-1-2018) La clinique de juridique de Korhogo, à l’instar des huit autres installées par l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, fonctionne comme un centre d’écoute et d’orientation avec l’objectif principal de permettre aux populations de mieux comprendre et surtout revendiquer leurs droits. L’antenne locale de ladite clinique suscite de l’intérêt auprès des populations qui y recourent de plus en plus pour poser leurs problèmes d’ordre juridique.

« 351 personnes reçues en consultation dont 329 adultes et 22 enfants qui se traduisent entre 6% et 58,11%.  557 jugements supplétifs établis. 102 acteurs des groupes cibles formés tels que les Sous-préfets, Secrétaires généraux des différentes sous-préfectures, les agents de l’état-civil des mairies, les officiers de police judiciaire et les défenseurs des droits de l’homme. 40% des thèmes abordés portaient sur les déclarations de naissance et de décès », renseigne, en forme de bilan pour l’année 2017, Oka Ismael, directeur de la clinique juridique.

Les problèmes de pension alimentaire, du fait du concubinage, sont les plus fréquents. L’autre fléau qui sévit dans la zone est la non-déclaration des naissances. Pour la nouvelle année et en terme de perspectives, la clinique juridique entend s’impliquer dans une sensibilisation accrue des parents afin de déclarer à temps opportun les naissances et à l’endroit des couples vivant en concubinage de régulariser leur situation matrimoniale ou à défaut, que les enfants issus desdits mariages puissent pleinement jouir de leurs droits.

Pour clore, Oka Ismaël a exhorté les populations à fréquenter assidument sa structure qui, selon lui, est un instrument d’accompagnement nécessaire pour l’accès à la justice.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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