Attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel/ Une affaire de prime divise la Commission paritaire et le ministère
Abidjan-09-09-16 (lepointsur.com) Alors même que des centaines de journalistes sont en attente de la délivrance ou du renouvellement de leur carte d’identité de journaliste professionnel, une crise éclate entre les membres de la Commission paritaire d’attribution de ladite carte et le directeur de cabinet de la ministre de la Communication Affoussiata Bamba Lamine.
A l’origine de ce bras de fer entre les deux entités, une affaire de primes. Selon des informations, proches de la CIJP, le directeur de cabinet du ministère de la communication refuserait de reverser des primes aux membres de la Commission paritaire en ce qui concerne les sessions extraordinaires, comme celle qui a lieu depuis quelque temps et dont les travaux sont malheureusement bloqués.
« Arguant que seule, la session ordinaire est prise en compte par le ministère de la Communication, le directeur de cabinet refuse de nous reverser des primes. Et pourtant, sans budget, pour la préparation de ces travaux, la Commission paritaire engage des dépenses. » Indique une source proche de la CIJP sous le couvert de l’anonymat. Par ailleurs, il a renchéri que pour la session extraordinaire en cours, c’est la coquette somme d’environ 9000000 FCFA qui a été collectée au regard de la somme de 10.000FCFA versée par chaque postulant.
« En tout cas, les travaux sont bloqués depuis la semaine dernière. Si rien n’est fait, ce sont les journalistes postulants qui vont payer. Parce que le directeur de cabinet ne veut pas entendre raison. C’est dos à dos que nous nous sommes séparés lors de nos derniers échanges avec le directeur de cabinet (…) On ne sait pas ce qui se passe réellement dans la gestion des fonds alloués à l’attribution de la carte. Curieusement, le régisseur qui était là jusqu’à une date récente a été remplacé par un autre pour des raisons que nous ignorons. » A conclu notre source de la CIJP qui craint un pourrissement de la situation, si des mesures idoines ne sont pas prises dans les brefs délais.
Bloffouè Bâ