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Attentat de Londres : l’assaillant tué est un Britannique, connu des services de sécurité


Au lendemain de l’attaque meurtrière aux abords du Parlement de Westminster, en plein cœur de Londres, Theresa May a confirmé que l’assaillant était né au Royaume-Uni et connu des services de sécurité.

Il est né au Royaume-Uni, a été surveillé par le MI5 mais n’était plus sur le radar des services de renseignement. Voilà ce qu’a déclaré la Première ministre britannique Theresa May jeudi 23 mars au lendemain de l’attaque qui a fait trois morts à Londres. « Nous n’avons pas peur » et « nous vaincrons les terroristes », a encore indiqué Theresa May devant le Parlement britannique lors d’une session à laquelle assistait le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

Plus tôt dans la matinée, la police britannique avait annoncé avoir arrêté huit personnes à différentes adresses, notamment à Londres et à Birmingham, dans le nord du pays.

Birmingham est connu pour être un fief des islamistes britanniques : l’un des auteurs des attentats de Bruxelles et Paris, Mohamed Abrini, y avait séjourné avant les attaques.

L’assaillant de l’attaque de Westminster, qui a succombé à ses blessures, a agi seul, a par ailleurs indiqué la police. Le bilan a été légérement revu à la baisse et fait état de trois morts, tandis que 29 personnes sont toujours hospitalisées, sept d’entre elles se trouvant dans un état critique.

La piste du « terrorisme islamiste » est privilégiée pour cette attaque, qui a eu lieu un an jour pour jour après les meurtriers attentats de Bruxelles. Un homme barbu vêtu de noir a lancé mercredi en début d’après-midi sa voiture contre la foule sur le pont de Westminster, face à Big Ben, avant de poignarder à mort un policier en essayant de pénétrer dans le Parlement puis d’être abattu. L’acte n’avait apparemment toujours pas été revendiqué jeudi matin.

LES LIEUX DE L’ATTAQUE
© FRANCE 24

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis les attentats suicide du 7 juillet 2005, revendiqués par des sympathisants d’Al-Qaïda, qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun londoniens.

Avec AFP

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