Une vue de la centrale d’Azito (Ph: Dr)

Aux environs de 23 heures GMT, nous avons reçu plusieurs coups fils faisant état de ce que la centrale d’Azito serait en feu. De sources crédibles, proches cette centrale l’information a été vérifiée. Au moment où nous mettions en ligne l’information les soldats du feu n’étaient pas encore parvenus à circonscrire le feu.

Par ailleurs, l’on a encore en mémoire  l’attaque de la centrale thermique d’Azito dans la nuit du lundi 14 à mardi 15 octobre 2012. Cette attaque a réussi à détruire le moteur d’une des deux turbines à gaz, à l’aide de grenade et de tirs d’armes automatiques. En faisant irruption au cœur du poste de contrôle après neutralisation des gardes, ils intiment l’ordre à l’opérateur présent de couper le courant.

A l’heure actuelle, la Centrale Thermique d’Azito d’une capacité de 288 MW est l’une des principales centrales électrique du pays, produisant plus de 2,200 GWh/an, soit environ 30% de l’électricité de Côte d’Ivoire. Initié en 1997, ce projet est l’est des exemples les plus aboutis de Partenariats Public Privé dans le domaine des infrastructures en Afrique Sub-saharienne. En effet, depuis sa mise en service en 2000, la Centrale Thermique d’Azito a été une réussite sur tous les plans : fournissant de manière constante de l’électricité à un coût abordable et valorisant au mieux les ressources gazières du pays. Le chemin tracé par ce Partenariat Public Privé réussi a permis de répliquer ce modèle avec succès dans de nombreux pays de la sous-région, démontrant ainsi le rôle important que le secteur privé peut jouer pour le développement des infrastructures en Afrique. (Affaire à suivre)

Kpan Charles

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