Abidjan-19-02-16 (lepointsur.com)Reverra-t-on Serge Aurier sous le maillot du Paris Saint-Germain ? Rien n’est moins sûr. L’international ivoirien a été mis à pied à titre conservatoire pour avoir proféré des insultes envers ses coéquipiers et son coach, Laurent Blanc. Selon L’Equipe vendredi, le PSG privilégierait un transfert du latéral droit plutôt qu’un licenciement pour cette faute. Le défenseur pourrait bien avoir joué ses dernières minutes lors du 8^e de finale de Coupe de France contre Lyon (3-0), le 10 février.

 Dans le code du travail, une mise à pied conservatoire est une phase d’attente. «Ce n’est pas une sanction mais tant qu’elle reste en vigueur, elle empêche le joueur de travailler. Il ne participera donc pas aux entraînements et ne jouera pas non plus les matches de son équipe», précisait cette semaine un avocat au Figaro. Pour l’heure, Serge Aurier ne perçoit même plus son salaire.

Mais lundi, il est convoqué à un entretien disciplinaire. L’originaire de Sevran aura le droit d’avoir avec lui un salarié du club (partenaire ou staff) pour se défendre. Puis les dirigeants devront ensuite lui communiquer leur décision, 24h après. Selon le quotidien, Nasser al-Khelaïfi n’a pas du tout apprécié l’attitude de l’ancien toulousain. En effet, au départ de la polémique, Aurier a nié les faits, avant finalement d’avouer son erreur. Mais le président du PSG ne perd pas le nord. Il privilégierait un transfert plutôt qu’un licenciement. La solution pourrait arranger les deux camps.

Depuis le début de saison, Serge Aurier a une attitude irréprochable…sur le terrain. Vif et tranchant, il était devenu un élément stable du PSG 2015-2016. Arrivé de Toulouse à l’été 2014 pour 10M€, il a réussi à gagner une place de titulaire dans son couloir droit. Au dépend de Gregory van der Wiel et Marquinhos. Et si une telle frasque ne le sert pas, sa côte sur le marché reste très haute. S’il est transféré, le Franco-Ivoirien pourrait rapporter entre 15 et 20M€ au club parisien.

Mais avant ça, le PSG se doit de respecter certaines règles. Malgré sa mise à l’écart, Aurier doit pouvoir s’entraîner dans les mêmes conditions que ses coéquipiers professionnels. Pas avec la réserve, donc. Dans le cas inverse, le joueur pourrait saisir la juridiction de la Ligue. Aperçu à Genève (Suisse) dimanche, le natif d’Ouragahio (Côte d’Ivoire) tente de se ressourcer loin des médias. Il pourrait retrouver les terrains rapidement avec la sélection ivoirienne. Les Elephants affrontent le Soudan, le 23 mars prochain dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017.

EKB avec Le Figaro

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