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[Amon Tanoh réagit au rejet de sa candidature] « Je prends acte de cette décision qui confirme le peu de crédibilité du Conseil constitutionnel, ainsi que de la Cei »


Abidjan, 16-09-2020 (lepointsur.com) 24 heures après le rejet de sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020 par le Conseil constitutionnel, l’ex-ministre ivoirien des affaires étrangères Marcel Amon Tanoh a animé un point presse ce mardi 15 septembre 2020, à son QG de campagne, sis aux II-Plateaux les Valons, dans la commune de Cocody.

Elimé de la course au fauteuil présidentiel le 31 octobre prochain, le candidat indépendant s’est offusqué du motif avancé par l’institution pour justifier son éviction.

« Ma candidature a été rejetée au motif que j’ai recueilli 1% de parrainage dans 13 régions uniquement sur les 17 requises au minimum, alors que j’ai déposé une liste de 22 régions dans lesquelles j’ai obtenu plus de 1%, voire même 2% dans certaines régions, comme l’atteste les documents que m’a remis la Commission électorale indépendante (Cei) », s’étonne l’ex-ministre d’Alassane Ouattara. Indiquant qu’au dépôt de son dossier de candidature, le président de la Cei, Coulibaly Kuibiert l’avait portant garanti que le code électoral n’ayant pas été mis en conformité avec la nouvelle Constitution, il se contenterait de recevoir les dossiers de candidatures, de veiller à ce que les pièces administratives soient complètes, et laisserait le soin au Conseil constitutionnel, avec l’assistance technique de la Cei, de vérifier les parrainages.

« Je m’étonne donc que le Conseil constitutionnel n’ait reçu que 13 régions au lieu des 22 déposées auprès de la Cei, et que je n’ai pas été saisi par l’une ou l’autre de ces deux institutions pour compléter mon dossier, conformément à la procédure arrêtée », s’est indigné Marcel Amon Tanoh.

Poursuivant, il affirmera qu’il prend néanmoins acte de cette décision « qui confirme le peu de crédibilité du Conseil constitutionnel, ainsi que de la Commission électorale indépendante ».

Toutefois, au lieu d’afficher un air triste ou encore de réfuter la décision du Conseil constitutionnel qui le prive de participer au prochain scrutin présidentiel ivoirien, l’ex-ministre des affaires étrangères s’est montré déterminer à poursuivre son combat. Celui d’une Côte d’Ivoire démocratique, réconciliée, libre et prospère, qui garantisse à tous les Ivoiriens l’égalité des chances.

A l’en croire, loin d’être une cause de découragement, cette décision est pour lui un encouragement à poursuivre son but avec les Ivoiriens et avec détermination. « Notre combat politique et pacifique, pour que la Côte d’Ivoire soit débarrassée à jamais des oripeaux de la dictature, de l’injustice et de la corruption. Restons le trait d’union entre les Ivoiriens. Restons mobilisés pour l’aboutissement de notre idéal de paix et de justice », a conclu Marcel Amon Tanoh.

Georges Kouamé

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