CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 6-10-2016) Crime crapuleux, digne d’un règlement de compte. Un corps calciné, non identifié recouvert d’un tas d’immondices  a été retrouvé  le lundi 3 octobre 2016 à quelques mètres des rails   non loin de la gare Utb de Bouaké sur les cendres du futur marché central de Bouaké.

Très tôt informés, une équipe des services du  commissariat du 1er arrondissement  de police du  quartier Sokoura y a été dépêchée en vue de procéder au constat d’usage. Il ressort des services de police que le corps de la victime reste encore difficilement identifiable. Toutefois, selon les témoignages de quelques riverains dont des commerçants, la victime serait un  repris de justice abonné de la  toxicomanie.

Il aurait eu aux environs de 3 heures du matin du dimanche 2 au lundi 3 octobre 2016, une chaude altercation avec un de ses compères. A l’origine de leurs écarts, une affaire de dénonciation calomnieuse dont l’un d’eux aurait fait preuve dès leur relaxation de la prison à la suite de la grâce présidentielle du  6 août 2016.

Toujours selon les premiers  témoignages recueillis par les flics auprès des riverains, il ressort que les deux amis se vouent depuis lors une haine viscérale au point de ne plus s’adresser la parole jusqu’à ce qu’ils en viennent à cette dispute dominicale qui a tragiquement emporté l’un des deux. Ainsi, selon les mêmes témoignages, le bourreau aurait assommé son ami et a tailladé ses membres inférieurs avant de l’incinérer à l’aide d’un pneu porté au cou.

Un témoignage  battu en brèche par un autre qui soutient que la victime se serait rendu coupable de vol. Ce qui lui a valu cette triste fin par voie d’incinération. Face à ces témoignages aussi divergents, la police du commissariat du 1^er arrondissement a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce drame en révélant l’identité de ses auteurs. Nous y reviendrons

Simon Debamela, correspondant

Commentaires

commentaires