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[Alphabet, l’énigme résolue] Découvrez comment le professeur Akiri SYLLA a démystifié l’écriture


Abidjan,  le 13-08-2022 (lepointsur.com) Depuis 3.000 ans, le système graphique pose un certain nombre  de questionnements. Quels sont ces signes ? Qui les a faits ? Comment cela a-t-il été mis en place ? Quel est son symbolisme ?

C’est à cette tâche que le professeur Akiri SYLLA, maître de conférences à l’Université Félix Houphouët-Boigny, s’est attelé à nous faire savoir, vendredi 12 août 2022, lors d’une conférence de presse,  au Palm Club Hôtel Cocody Abidjan.

Pour le professeur, c’est un point de l’histoire qui est fondamental. Si selon lui, ce point scientifique fait débat, très pendant d’ailleurs et jusque là considéré comme une énigme,  désormais, le mystère de l’alphabet a été codifié.

Dès l’entame de sa communication qui s’est résolue autour du thème : « l’alphabet : l’énigme résolue », il a rendu un hommage mérité à feu Bernard Zadi Zaourou, en tant que son maître.

A l’en croire,  ce sont nos ancêtres à proximité de l’Égypte pharaonique qui ont inventé l’écriture autour  du XVIIe siècle,  d’ailleurs produite comme une écriture secrète d’abord tout en affirmant qu’elle est un trésor africain.

Poursuivant,  Professeur SYLLA,  a indiqué que les signes de  l’écriture sont les corps de Dieu, d’où cette puissance voire une  dangerosité. C’est la raison pour laquelle celle-ci n’est pas mise à la disposition de tout le monde.

Toutefois, devant les difficultés pour écrire ces langues, nos ancêtres ont jugé utile de créer un autre système graphique, car, dit-il, ils ont créé beaucoup de systèmes graphiques.

Par conséquent,  c’est pour pouvoir apprendre plus facilement les langues sémitiques et indo-européennes que nous avons ce  nouveau système d’écriture qui est devenu aujourd’hui l’alphabet.

Somme toute, c’est pour pallier à toute éventualité qu’il a décidé de faire sortir un ouvrage dont le titre  est « principe de la raison analogique.»

« Selon les règles de la méthode, nous pouvons faire encore plus de découvertes », a-t-il rassuré.

Médard KOFFI

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