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Affaire Oudaye Chalboub-Fatmé Lakiss : la justice ivoirienne aux trousses de dame Fatmé


Sassandra, 12-01-2018 (lepointsur.com) Le verdict concernant l’affaire Oudaye Chalboub-Fatmé Lakiss est tombé le jeudi 11 janvier, au tribunal de Sassandra.

Sans coup férir,le président dudit établissement a condamné  dame Fatmé Hamad Lakiss, épouse du directeur général de Safcacao, à Six(06) mois de prison ferme avec mandat d’arrêt et 50 millions de FCFa de dommages et intérêts à payer à M. Oudaye Chalboub.

La prévenue, il faut le rappeler, est poursuivie pour plusieurs chefs d’accusations dont ‘’faux et usage de faux’’.Contrairement au Procureur du Tribunal de Sassandra qui,à l’audience du 14 décembre 2017 avait requis six(06) mois de prison avec sursis, M. Ouattara Ben Yaya n’est pas allé de mains  mortes pour  infliger une correction des plus sévères à la mise en cause, u égard la gravité des faits à elle reprochés.

A l’ouverture du dossier, le juge Ouattara Ben Yaya a succinctement rappelé les faits avant de rendre publique sa décision. «Statuant publiquement par défaut à l’égard de Kéita Ali et contradictoirement à l’égard des autres prévenus en matière correctionnelle et en premier ressort, constate l’extinction de l’action publique pour cause de prescription à l’égard de Sacré Nabo Léonce, Kéita Ali et de Koffi Yeboua. Déclare en revanche dame Fatmé Ahmad Lakiss coupable des faits de faux en écriture authentique ou publique, de faux en écriture privée de commerce ou banque et fabrication et usage de preuves matérielles fausses. (…). En répression, la condamne à 6mois d’emprisonnement ferme et à un million d’amende.  Décerne en application de l’article 456 du code de procédure pénale mandat d’arrêt contre dame Fatmé Lakiss. (…) Le tribunal condamne Fatmé Lakiss à payer  50 millions FCFA à titre de dommages et intérêts à M. Oudaye Chalhoub. La condamne aux dépens », a déclaré, le président du Tribunal de Sassandra, Ouattara Ben Yaya en l’absence de Fatmé Hamad Lakiss  mais en présence de son avocat, Me Soro.

Un mandat d’arrêt est également lancé contre elle. Fatmé Hamad Lakiss, Sacré Nabo Léonce, Adjoumani Koffi Ben Pacôme et Kéita Ali  étaient poursuivis pour ‘’faux et usage de faux en écritures publiques et authentiques et usurpation de titre, et complicité de faux en écritures publiques et authentiques, selon les articles 27, 30, 282, 283, et 305 du Code pénal’’.

Au cours des différentes comparutions devant le Tribunal, dame Fatmé Lakiss s’est illustrée dans le dilatoire. Tantôt, elle ne se rappelait pas des faits, tantôt, elle avait oublié ses éléments de preuve à San-Pedro ou au Liban.

Ses complices Adjoumani Koffi Pacôme et Nabo Léonce (Ali Kéita ne s’est jamais présenté), ont reconnu les faits à eux reprochés.

Une correspondance particulière de Samson Kantra à Sassandra

 

                                                                                                        

 

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