Point Sur

« Affaire Gildas Le Lidec a failli être étranglé par Guillaume Soro »/ Où sont passés la Force Licorne et l’Onuci…ainsi que les journalistes ?


Guillaume Kigbafory Soro président de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire (Ph: Dr)

Guillaume Kigbafory Soro président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire (Ph: Dr)

Concernant les révélations de l’ancien ambassadeur de France en Côte d’ivoire, Gildas Le Lidec qui accuse l’actuel Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro d’avoir tenté de l’étrangler en 2003, à Yamoussoukro, il y a plusieurs interrogations qui me viennent à l’esprit. Est-ce dans des toilettes où en pleine réunion ? Excusez-moi d’utiliser les toilettes parce que c’est au moins à cet endroit qu’aucun garde ne peut s’y trouver, mais ils sont au moins postés à la porte au cas où. Il pouvait donc, crié au secours ou faire en sorte que les gardes soient interpellés sur quelconque danger. Si c’était à un huis clos, dans tous les cas, l’affaire ébruiterait et les journalistes allaient s’en servir pour en faire leurs choux gras. A grandes ces rencontres qui marquent l’histoire récente de la Côte d’Ivoire, il y a toujours eu la présence d’une force sécurité (la Force Licorne, l’Onuci, l’armée ivoirienne et les ex-rebelles…) Toutes ces forces étaient représentées pour assurer la sécurité de tous les participants, en cas de dérapages. Et puis, il ne faut pas oublier que les médias, la presse française, celle internationale et nationale ont tous été présents pour la couverture de ces grandes cérémonies. Même si ces journalistes n’étaient admis à des conclaves, c’est une information de taille et même capitale qui ne devrait pas passer inaperçue.

Il est trop tôt de crédibiliser ou de décrédibiliser cette information tirée d’un livre qu’on n’a pas encore lu, mais le contexte est à prendre au sérieux.

Et puis, pourquoi de 2003 c’est en 2014 qu’on décide d’écrire un livre ? Est-ce l’action a-t-elle traumatisée SEM Gildas le Lidec au point de pas pouvoir le mettre dans ces états normaux ? Si oui, il y a au moins des traces à l’hôpital où il s’est fait soigner.

De toutes les façons, Guillaume Soro n’a jamais nié son appartenance à la rébellion.  Mieux, il est de ceux qui ont sortis un premier ouvrage sur la rébellion. Il a intitulé pour lui : « Pourquoi je suis devenu rebelle ? »

Attendons donc, de lire l’œuvre de l’ex-ambassadeur français dont la publicité est faite à grande échelle et d’en tirer les leçons, concernant les non-dits de cette guerre de septembre 2002.

Sériba Koné

 

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