A l’image des grandes festivités culturelles et touristiques du monde/ Mme Hadja Koné Mamaragbê veut « vendre » la région du Poro
Une vue de la table de séance (Ph: Victorine Soko)
La salle de conférence de la Maison de la Presse d’Abidjan (MPA) a servi de cadre à la conférence de presse du lancement des festivités culturelles, gastronomiques, touristiques de la Grande Région du Nord de la Côte d’Ivoire qui se tiendront du 29 avril au 30 mai 2014, à Korhogo.
L’heure n’est plus à s’apitoyer sur les valeurs culturelles, gastronomiques, touristiques etc. sur sa région, il faut y mettre la foi et le prouver. Cela, Mme Mme Hadja Koné Mamaragbê, ressortissante du Grand Nord de la Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’elle veut faire renaître toutes ses valeurs qui font la richesse tant exprimée, mais dont la crise a mis sous l’éteignoir la visibilité.
Mme Kone (micro) en main (Ph: Victorine Soko)
Entouré de la présidente de cette festivité, et de M. Adjoumani qui travaille dans une agence de voyage, le Directeur de « Savana Communication », Diarrassouba Kassoum a annoncé officiellement à la presse que du 29 avril au 30 mai 2014, les festivités culturelles, gastronomiques, touristiques de la Grande Région du Nord de la Côte d’Ivoire dénommée « Fotamana » (c’est-à-dire bienvenue chez nous en Sénoufo). Pour le conférencier principal, la ville de Korhogo est un symbole caractérisé par des valeurs culturelles et touristiques comme les danses traditionnelles, exécutées à chaque cérémonie de la région, que sont le N’Goron, danse sacrée, et le Boloye, également appelé danse des hommes panthères car l’habit du danseur imite fidèlement le pelage de ces félins, et qui est exécuté pour clore les rites initiatiques, particulièrement le Poro.
A coté de cela, il y a des villages célèbres comme Katia : village de tisserands. Waraniéné celui des tisserands le plus proche de la ville. Kasombarga : village de forgerons qui comporte une mosquée du XVIIè siècle. Natio : fabrication du beurre de karité, utilisé pour ses propriétés tant culinaires que cosmétiques. Koni : village de forgerons, avec les hauts-fourneaux traditionnels pour le travail du fer, très abondant dans la région. Fakaha : ce village est célèbre pour ses toiles peintes faites de motifs sénoufos sur une étoffe de coton. Elles sont réputées avoir été la source d’inspiration de Pablo Picasso dans les années 1930, lors de son discret séjour dans la région. À 100 km au sud, Tortya est une ancienne mine de diamants abandonnée par les grandes compagnies il y a une trentaine d’années mais qui fait toujours l’objet d’une exploitation non officielle par les chercheurs de diamants.
Cette plate-forme d’échanges culturels attend environ 100 exposants pour 1000 visiteurs. Danses traditionnelles et modernes rivaliseront d’ardeur, « comme au popo carnaval, à l’Abyssa… »
Pour l’année 2015, « ce sont environ 10 pays de l’extérieur qui seront invités « . « Cette première année nous nous appuierons sur nos propres valeurs culturelles ivoiriennes« , a indiqué le Directeur de « Savana Communication ».
Toutes les filles et fils, cadres comme élus, d’ici et d’ailleurs sont invités par les organisateurs à faire de cette festivité la leur.
Le département de Korhogo fait partie de la Région des Savanes, frontalière du Mali et du Burkina Faso. Korhogo se situe à 600 km d’Abidjan, la capitale économique et plus grande ville du pays et à 500 km de Yamoussoukro, la capitale politique.
Serges Mignon
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