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[8e dîner-gala de la Fondation Children of Africa] L’évènement prévu le 11 mars 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire


Abidjan, 22-02-2022 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : 8e dîner-gala de la Fondation Children of Africa, le 11 mars 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire. Gnian Gougouessi cherche quatre (4) milliards FCFA pour réaliser deux projets majeurs, un centre pour les femmes victimes de violences et l’augmentation de la capacité de la Case des enfants.

“ Le dîner-gala de la Fondation Children of Africa mis en veilleuse par la Covid-19 revient. Gnian Gougouessi et les membres de son organisation retrouvent leur monde et leurs donateurs le 11 mars 2022. ’’

10e forum des étudiants en journalisme de l’ISTC polytechnique, j’ai surtout retenu que journalisme et entreprenariat ne sont pas incompatibles. À condition de savoir définir « son océan bleu »

Le dîner-gala de la Fondation Children of Africa mis en veilleuse par la Covid-19 revient. Gnian Gougouessi et les membres de son organisation retrouvent leur monde et leurs donateurs le 11 mars 2022. Autour du thème « l’Afrique est le futur ». Et le futur se conçoit et se dessine au présent. Dîner-gala pour réunir les moyens nécessaires et construire deux projets pour les femmes et les enfants. Le premier, le Centre pour les femmes victimes de violences qui sera construit à Adiaké, dans le Sud-Comoé et l’autre, l’agrandissement de la Case des Enfants. Sa capacité va ainsi passer de 60 pensionnaires à 100. L’épouse de ton Camarade compte sur vous (Aïe, ton Camarade et toi) et les généreux donateurs habituels pour récolter quatre (4) milliards de FCFA. Le spectacle lors du dîner-gala sera féerique, ont prévenu les organisateurs. L’architecte chargé de réaliser les projets a rassuré l’opinion : 18 mois pour les travaux si l’argent est disponible.

“ Et pour nous qui sommes très souvent les oubliés de la République lors des décorations et reconnaissances des mérites, que du bonheur… ’’

Écrire un projet, nécessite une formation solide. Et les étudiants de l’ISTC polytechnique le savent. À l’occasion du 10e forum des étudiants en journalisme, les différents invités, enseignants, experts l’ont répété à souhait. Le journalisme est un métier en danger aujourd’hui en raison de toutes les influences et le journaliste doit être multitâches, sortir de sa zone de confort, selon un paneliste. On ne réussit pas dans ce domaine, sans apprentissage, sans travail, sans discipline, sans engagement personnel, sans détermination.

Partage d’expériences, motivation aussi. Le journalisme mène à tout. Un journaliste peut être valablement être un entrepreneur, « pour gagner de l’argent ». Pour cela, selon celui que les étudiants ont baptisé « le Daishikan de la presse ivoirienne », ASK, il faut avoir la volonté de passer de simple journaliste à entrepreneur et avoir une vision claire. Le travail fait le reste. « J’étais encore salarié quand j’ai créé mon entreprise. J’ai lancé mon journal alors que j’étais encore salarié. Je me suis aperçu qu’il n’était pas possible de suivre deux lièvres à la fois. En 2003, j’ai marqué la rupture. J’y suis encore. En 2023, nous nous attelons à célébrer les 20 ans de l’Intelligent d’Abidjan », a révélé Wakili Alafe. Un mot de Cheick Yvhane qui résume tout : savoir identifier son océan bleu. Identifier les besoins de son public, se donner les moyens de les satisfaire.

Une note qui marque positivement la chaîne des générations : le futur du métier, les étudiants de l’ISTC Polytechnique ont reconnu le mérite des anciens, de tous ceux qui apportent d’une manière ou d’une autre, leurs concours et leurs expériences à la formation des jeunes.

Et pour nous qui sommes très souvent les oubliés de la République lors des décorations et reconnaissances des mérites, que du bonheur…

Fernand Dédeh

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