Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 5-4-2016) La 29^e Conférence régionale de la Fao (Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a ouvert ses portes le lundi 4 avril 2016 au Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody. Avec en toile de fonds, des réflexions profondes sur la transformation des produits agricoles. A l’occasion, le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques s’est attardé sur les retombées positives de la transformation pour son pays.

Pour Kobenan Kouassi Adjoumani, le défi de la transformation est une nécessité pour la Côte d’Ivoire qui aspire à l’émergence à l’horizon. Pour ce faire, il souhaite la transformation d’une bonne partie de la production agricole en produits semi-finis et finis. Eu égard au nombre important de produits dont regorge le pays. Rappelons que la production cacaoyère a atteint la barre de 1 700 000 tonnes de fèves en 2015, tandis que celle de l’anacarde a atteint 700 000 tonnes.

Malheureusement, la Côte d’Ivoire ne transforme que 30% de son cacao et moins de 5% des autres produits d’exportation. A savoir, l’anacarde, le café, l’hévéa, la mangue et l’ananas. Bien entendu, l’objectif  pour les autorités ivoiriennes est de parvenir à un taux de transformation de 50% de la production cacaoyère et d’aller jusqu’au stade de produits finis plus élaborés.

Une dynamique qu’elles espèrent étendre aux autres filières agricoles telles que le Thon pour la pêche et l’aviculture pour l’élevage. Evidemment, cela contribuera à favoriser la croissance dans le secteur agricole. Avec à la clef, le relèvement du revenu de l’agriculteur et la réduction de la pauvreté en milieu rural.

Idrissa Konaté

Commentaires

commentaires