Vœux de nouvel an 2025 : en Côte d’Ivoire, le président du PDCI invite à une élection inclusive et transparente
Abidjan, 02-01-2025 (lepointsur.com) Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Thiam Tidjane a adressé ses vœux de nouvel an aux ivoiriens et a fait de nombreuses promesses pour la paix en Côte d’Ivoire.
Ivoiriennes, Ivoiriens, mes chers compatriotes, chères militantes et chers militants du PDCI-RDA, chers amis de la Côte d’Ivoire, c’est la deuxième fois que j’ai l’honneur et le plaisir de prendre la parole à la fin de l’année en tant que président du PDCI-RDA pour vous adresser mes vœux de bonheur et de paix pour l’année 2025.
Je souhaite ce soir partager avec vous un message de solidarité et d’espoir.
Solidarité vis-à-vis de l’ensemble de notre nation avec une pensée particulière pour les plus faibles et les plus vulnérables d’entre nous.
Espoir que 2025 voit une élection présidentielle apaisée, transparente, inclusive et dont le résultat reflète véritablement, la volonté et les souhaits de la majorité des Ivoiriens. Espoir aussi que notre pays connaisse en 2025 une alternance politique dans la paix et que nous puissions tous vivre libérés de la peur.
En tant que parti, le PDCI-RDA, éprouvé par la disparition de son président, son excellence monsieur Henri Konan Bédié, de regrettée et affectueuse mémoire, a su faire montre, avec l’ensemble des Ivoiriens, de dignité et de rassemblement pour l’organisation d’obstacles à la hauteur de l’homme d’État qu’il fut.
Nous tenons à exprimer ici notre affection profonde à madame Henriette Konan Bédié et à toute sa famille et disons encore grand merci à tous les Ivoiriens ainsi qu’aux plus hautes autorités de notre pays.
Au cours de cette année 2024 également, la victoire de nos éléphants le 11 février à la Coupe d’Afrique des nations organisées dans notre pays a marqué un moment de rassemblement, d’unité, mais surtout de sacrifices et d’efforts de la part de nos valeureux champions. Au plan économique, 2024 a été marqué par une embellie des prix de nos principales matières premières, notamment le café et le cacao, qui ont atteint des niveaux de prix records sur les marchés internationaux.
Vous avez pu voir que, fidèle à sa tradition, le PDCI-RDA a été à la pointe du combat à travers son groupe parlementaire pour obtenir une meilleure rémunération de nos planteurs. La solidarité au PDCI-RDA n’est pas un vain mot. Notre devoir donc en ce dernier soir de décembre est d’exprimer notre compassion et notre solidarité avec les plus faibles.
Je tiens avant d’aller plus loin dans mon propos à rendre un vibrant hommage à toutes les femmes de Côte d’Ivoire, à nos mamans, à nos épouses, à nos sœurs et à nos filles, piliers de nos familles et de nos vies. Elles bravent chaque jour et avec détermination les effets de la cherté de la vie. Elles font face aux charges liées à la naissance puis à l’éducation des enfants, menant souvent en parallèle une carrière ou gérant un petit commerce ou encore un grand service de l’État. Les Ivoiriennes sont présentes et actives dans tous les secteurs de la vie de notre nation. Dans nos universités, dans nos écoles, dans nos entreprises, dans nos foyers, au sein de nos forces de défense et de sécurité, dans nos organisations religieuses ou laïques, partout elles font preuve du même courage et de la même détermination. En second lieu, je souhaite remercier chaleureusement et encourager tous nos enseignants, ceux qui ont la charge de l’avenir de nos enfants.
Par des efforts constants et quotidiens, dans un contexte parfois difficile, ils se battent pour relever le niveau de notre système éducatif si durement altéré depuis ces dernières années. Je salue bien évidemment tous nos jeunes élèves et étudiants qui, chaque jour, bravent toutes sortes d’obstacles, trajets difficiles vers l’école, doubles vacations, insuffisance de matériaux pédagogiques, etc. En dépit de tous ces obstacles, ils travaillent dur et se forment pour contribuer à leur tour, à bâtir une société meilleure et plus juste.
Je salue également avec respect le dévouement de tout le corps médical qui, malgré les conditions difficiles d’exercice de leur métier, continue quotidiennement de se mobiliser, de s’investir pour sauver des vies et offrir à nos populations les soins et les médicaments dont elles ont besoin sur l’ensemble du territoire national. Animé toujours par mon désir proclamé de faire de la politique autrement, j’adresse aussi au chef de l’État, au gouvernement et à toutes nos autorités mes vœux républicains pour l’année 2025. J’ai une pensée toute particulière pour nos forces de défense et de sécurité, qui assurent la protection de la souveraineté nationale, le maintien de l’ordre et la sécurité des Ivoiriens face aux menaces sérieuses qui existent dans notre région.
Merci pour vos actions. Votre contribution à la stabilité et à la paix est vitale. Vous pouvez compter sur mon soutien indéfectible.
Je pense aussi à tous ces Ivoiriens et à toutes ces Ivoiriennes qui se battent chaque jour pour trouver les ressources afin de prendre soin de leurs familles, qu’ils soient paysans, chauffeurs de taxi, de camions ou de bus, commerçantes ou commerçants, tailleurs, couturières, manœuvres, coiffeurs, maçons, plombiers, électriciens ou encore cuisiniers. Votre courage au quotidien est une source d’inspiration pour nous tous. Continuez de redoubler d’ardeur dans votre travail.
Merci pour votre contribution à la richesse et au fonctionnement de notre pays. Je pense enfin à vous tous, les Ivoiriens de la diaspora. Vous jouez un rôle vital pour notre pays à double titre.
Vous êtes nos ambassadeurs partout où vous vous trouvez. Vous êtes le visage de la Côte d’Ivoire dans les pays où vous vivez. Merci de nous représenter dignement.
Votre deuxième rôle, et non des moindres, est la part essentielle que vous prenez au développement de notre pays et à la subsistance de nombreuses familles ivoiriennes grâce à vos transferts financiers estimés à plusieurs centaines de milliards de francs CFA annuellement. Je vous remercie, je vous salue et vous adresse mes vœux les plus chaleureux pour l’année nouvelle. Je me réjouis aussi que vous preniez une part de plus en plus active à la vie politique de notre pays, de votre pays.
Je pense à notre jeunesse. Le chômage des jeunes est endémique. Le travail est un élément essentiel à la dignité humaine.
C’est le travail qui nous permet de nous assumer et de nous intégrer à la société. C’est un droit et une inspiration légitime. Nous demandons à nos jeunes de garder espoir.
Des solutions existent et sont possibles pour inverser structurellement cette situation. Au PDCI RDA, nous travaillons d’arrache-pied à des propositions à même de rendre notre société plus juste et plus équitable. Ces mesures assureront aux plus vulnérables d’entre nous des aides qui seront distribuées à partir de critères objectifs et transparents connus de tous.
Alors que beaucoup ont la chance de fêter ce soir dans la joie et l’abondance l’arrivée d’une nouvelle année, nous ne devons pas oublier tous ceux qui aujourd’hui souffrent d’une santé défaillante ou ont le cœur en peine à la suite de la perte d’un être cher. C’est à eux, à tous ceux qui souffrent, qui se sentent abandonnés, à tous les laisser pour compte, que je demande de ne pas perdre espoir. Je souhaite aussi une bonne et heureuse année à tous les partis politiques de notre pays et aux acteurs de la société civile qui ont un rôle clé à jouer dans le bon fonctionnement de notre société et de notre démocratie.
Une collaboration intelligente dans le respect de nos différences et de nos valeurs respectives contribue en effet de façon critique au renforcement de la démocratie dans notre pays. Je remercie particulièrement tous les partis de la plateforme de l’opposition et de la société civile mise en place le vendredi 9 août 2024 pour la réforme du système électoral. Nous continuerons de travailler ensemble en 2025 pour faire avancer la démocratie dans notre pays.
Nous devons nous armer de courage alors que nous continuons à faire face à toutes sortes d’injustices malgré toutes les déclarations faites dans le sens d’une démocratie apaisée, les emprisonnements, les intimidations, le non-versement des subventions que la loi impose à l’état de verser aux partis politiques, les tracasseries judiciaires, les mises sous contrôle judiciaire. Tout cela n’est plus en phase avec une société et une opinion publique ivoirienne aussi avancée et aussi sophistiquée que notre société et notre opinion publique le sont aujourd’hui avec des dizaines de millions d’ivoiriens ayant accès à internet. Nous avons foi en nos magistrats, c’est pourquoi nous les appelons à continuer à faire preuve malgré les pressions et les tentations de toutes sortes d’impartialité et d’indépendance.
Ils ont un rôle vital à jouer à l’approche d’une échéance électorale historique et se doivent d’agir pour le respect de l’état de droit et des libertés individuelles. Nous réitérons notre soutien à tous nos militants et à ceux d’autres partis d’opposition qui sont emprisonnés. Nous apportons notre soutien à leurs familles.
Tenez bon, nous sommes avec vous. La solidarité est une des valeurs essentielles de notre pays et des sociétés africaines plus largement. Il était pour moi particulièrement important d’exprimer en ce du président du PDCI RDA et celle de son parti vis-à-vis de tous les faibles et des plus vulnérables parmi nous.
Le fait que nos adversaires nous traitent de démagogues ne nous dérange pas, bien au contraire, car comme le dit notre hymne, le PDCI RDA c’est le parti fondé pour servir le vaillant peuple ivoirien. Nous sommes fiers de nous battre chaque jour pour défendre les aspirations des plus faibles d’entre nous. Militantes, militants du PDCI RDA, mes chers compatriotes, le second message que j’ai pour vous ce soir est un message d’espoir.
Car en effet, depuis 12 mois, notre parti, le PDCI, a su rendre l’espoir aux Ivoiriens. L’espoir en une Côte d’Ivoire meilleure, plus équitable, plus prospère, plus démocratique et plus paisible. On a pu voir une indication de l’engouement et de l’espoir que suscite notre parti il y a dix jours seulement à Boisso où des Ivoiriens de tous âges, de toutes classes, se sont mobilisés en masse pour assister à notre dernier meeting de l’année après le grand succès de celui de Soubré en juin.
Une nouvelle année s’annonce maintenant pour chacune et chacun de nous qui croyait en l’espoir, en la promesse que porte aujourd’hui le PDCI RDA pour notre pays. J’ai un rêve, celui de transformer notre pays, de bâtir une nation où nous sommes fiers de l’éducation donnée à nos enfants, fiers de nos libertés, fiers d’être les artisans d’une société où ni la violence, ni la peur n’ont leur place. Une Côte d’Ivoire qui offre à toutes et à tous, et particulièrement à nos jeunes et à nos filles, la possibilité de s’épanouir sur tous les plans, professionnels, culturels et sociaux.
L’amélioration des conditions de vie des populations ivoiriennes est notre objectif et l’équité la boussole de notre action. Servir le peuple ivoirien est un privilège. Notre ambition est de gouverner la Côte d’Ivoire autrement.
La Côte d’Ivoire et le PDCI RDA, parti qui a créé la Côte d’Ivoire moderne, regorge de leaders sérieux et compétents capables de guider notre pays à travers ce jeune siècle. Chaque Ivoirien qui le souhaite doit pouvoir apporter sa contribution au développement du pays. Nous avons ainsi enregistré cette année plusieurs dizaines de milliers d’adhésions nouvelles d’ivoiriens inspirées par le discours que nous tenons.
La Côte d’Ivoire du PDCI RDA, c’est celle où les dirigeants seront choisis pour leurs compétences, sans distinction d’ethnie, d’appartenance politique ou religieuse ou sociale. Seul le mérite, les efforts et le travail détermineront nos choix. Nous devons promouvoir en tout temps la bonne gouvernance et la démocratie.
Il nous faut conquérir le pouvoir en faisant de la politique autrement, sans violence, idée contre idée. Il nous faudra exercer le pouvoir dans le respect des libertés individuelles et collectives. Il nous faudra enfin nous maintenir au pouvoir par la qualité seule de nos accomplissements et non par la mise en place d’un état policier.
Bien gouverner pour le bonheur des populations est la plus sûre manière de se maintenir au pouvoir démocratiquement. Nos chantiers urgents seront tout d’abord de restaurer la cohésion nationale, de ramener notre pays à un niveau de développement humain mesuré par l’IDH, satisfaisant par l’amélioration de notre système éducatif et de notre système de santé. L’instauration d’une culture du mérite, loin des considérations ethniques, politiques, sociales et par la création d’emplois de qualité pour notre jeunesse.
Nous travaillons pour vous proposer un programme ambitieux mais réaliste, ambitieux mais réaliste, j’insiste, et réalisable, avec six axes fondamentaux. Le premier ce sont la paix et la sécurité. Nous voulons une Côte d’Ivoire en paix à l’intérieur de ses frontières et en paix avec ses voisins.
La préservation de relations fraternelles, respectueuses et apaisées avec l’ensemble des pays de notre espace et en particulier avec ceux qui nous entourent est indispensable. Le respect de nos différences et de nos valeurs respectives doit être la clé de notre enrichissement et de notre développement mutuel. Le deuxième axe pour nous c’est le capital humain.
Nous voulons des citoyens ivoiriens bien formés et en bonne santé. Pour cela il nous faudra réformer en profondeur notre système éducatif. Je réaffirme notre engagement de faire de nouveau des enseignants ainsi que des personnels médicaux les enfants chéris de la République comme ce fut le cas du temps de la gestion du PDCI-RDA.
Troisièmement, économie et équité car les deux vont ensemble. C’est-à-dire une société prospère et équitable avec le secteur privé comme moteur de croissance. Nous ferons la promotion d’entrepreneurs champions nationaux et nous améliorerons les revenus des producteurs notamment par l’augmentation de leur part dans la structure des prix.
Nous assurerons l’impartialité de l’État sans favoritisme et nous instaurerons plus de rigueur dans le contrôle des chantiers de l’État et des dépenses publiques.
Quatrièmement, nous voulons une société diverse mais inclusive où les droits de chacun sont respectés et où chacun peut faire entendre sa voix sans crainte. Une justice impartiale et respectueuse des libertés fondamentales.
Cinquièmement, les nouvelles technologies. Utiliser les nouvelles technologies pour améliorer le bien-être des populations. Dans tous les secteurs, une révolution technologique est en cours partout sur notre planète.
Dans l’agriculture, dans la distribution, dans le commerce, dans les services financiers, dans la santé et l’éducation, les nouvelles technologies offrent des opportunités infinies de création de richesses et d’emplois. Enfin, sixième axe, le développement durable. Se développer de façon durable en respectant notre environnement qui est une de nos plus belles et grandes richesses.
Ainsi, nous mettrons fin aux démolitions et déguerpissements anarchiques et sans humanisme pour instaurer un développement à visage humain dans le respect des droits des populations, des communautés et de nos us et de nos traditions. Nous avons su le faire quand le PDCI était au pouvoir, comme nous l’avons montré avec les déguerpissements pour la construction du troisième pont. Nous pourrons également réduire le coût de l’électricité sur le long terme en accélérant la transition énergétique par des investissements massifs dans les énergies renouvelables et la promotion de projets respectueux de l’environnement, etc.
Tout notre programme pour la Côte d’Ivoire vous sera présenté plus en détail au moment de la campagne électorale qui s’ouvrira dans quelques mois. Pour réaliser cette noble ambition, le rassemblement des Ivoiriennes et des Ivoiriens autour d’objectifs communs et partagés est indispensable. C’est pourquoi la cohésion sociale, la réconciliation doivent être sincères et leur processus conduit jusqu’à leur terme.
Une nation où les cœurs sont apaisés et qui a confiance dans ses dirigeants ne peut qu’exceller et se hisser au plus haut niveau. Je prône donc le rassemblement et la réconciliation. Étant musulman de naissance, avec une famille où se côtoient toutes les religions, à camp par ma mère, immigré par mon père, venu en Côte d’Ivoire en 1947 depuis son Sénégal natal, ancien élève des pères catholiques de l’ordre des Jésuites, je suis personnellement particulièrement sensible aux droits de chacune et de toutes les communautés de notre pays.
La tolérance, l’amour du prochain sont pour moi des valeurs cardinales. Je m’engage à travailler sans relâche à une véritable et irréversible réconciliation entre toutes les composantes de notre belle nation et à être un trait d’union entre tous les Ivoiriens. 2025 est une date clé pour notre pays.
Après toutes les crises que nous avons connues, en 2025, année de l’élection au poste le plus important de notre pays, celui de président de la République, notre pays a rendez-vous avec l’histoire. Nous devons tous ensemble, pouvoir et opposition, citoyens et électeurs, œuvrer pour des élections crédibles et apaisées. 2025 nous offre une opportunité unique et nous devons la saisir.
Les conditions de préparation de cette élection sont capitales. Mieux la préparation de l’élection se passera et plus l’élection aura de chances d’être un succès. Mais qu’est-ce qu’un succès dans notre contexte ? Une élection qui se déroule sans incident, sans violence, sans accusation de fraude, sous l’œil à la fois bienveillant et bienvenu de la communauté internationale et dont les résultats ne souffrent pas de contestation parce que la forte participation des électeurs assurera que chacune et chacun auront le sentiment d’avoir pu faire entendre leur voix.
Pour arriver à un tel résultat des efforts supplémentaires sont nécessaires. Pour assurer la participation du plus grand nombre possible d’ivoiriens et ce conformément aux lois de notre république, il est vital qu’une opération de révision de la liste électorale ait lieu au premier trimestre 2025 ou plus tard. Il faut permettre à tous les ivoiriens en âge de voter et qui désirent exercer ce droit de vote en 2025 de pouvoir s’inscrire sur la liste électorale.
Nous demandons aux ivoiriens de se préparer pour y prendre massivement part. De même, en harmonie avec tous les partis de l’opposition et la société civile, nous exigeons une proclamation des résultats des élections sur les lieux de vote même, bureau de vote par bureau de vote. Cela est nécessaire et indispensable pour la transparence du scrutin.
Enfin, nous croyons qu’un dialogue politique est indispensable avant cette élection. C’est aussi l’avis de la communauté internationale. Ce serait l’occasion pour tous, pouvoir comme opposition, de signer un contrat moral, un engagement vis-à-vis des ivoiriens, de tout mettre en œuvre pour que l’élection se déroule sans violence et dans la transparence.
Si nous regardons au-delà de nos frontières, au sein de notre espace régional, nous avons pu assister avec satisfaction à la tenue d’élections présidentielles, notamment au Sénégal et au Ghana, suivie d’une alternance politique dans la paix et sans violence. Nous espérons que ces exemples inspireront notre pays en 2025. Et donc, au prix PDCI-RDA, nous nous préparons sereinement à cette élection.
Comme nos textes le stipulent, nous tiendrons une convention pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle. Je suis un démocrate dans l’âme et je veillerai personnellement à ce que tous ceux qui souhaitent être candidat puissent l’être. L’éligibilité des candidats est une question qui a souvent divisé les ivoiriens et qui a coûté cher à notre pays au cours des trente dernières années.
Les ivoiriens, qui dans leur vaste majorité sont nés après 1990, ne veulent plus de ce genre de polémiques. Je prends donc l’engagement personnel d’assurer que au PDCI-RDA, tous ceux qui le veulent puissent être candidat. Faire de la politique autrement, c’est aussi accepter la compétition et la concurrence.
Comme vous le savez, je suis moi-même candidat et je suis convaincu qu’au vu de mon bilan, après douze mois à la tête du PDCI-RDA, ainsi qu’au vu des propositions et des idées dont je suis porteur pour notre pays, la convention me désignera comme le candidat du PDCI à l’élection présidentielle de 2025. Si par votre volonté le PDCI-RDA retrouve le pouvoir au soir des élections présidentielles d’octobre 2025, il n’y aura de notre part aucun désir ni esprit de revanche. Quand le PDCI-RDA arrivera au pouvoir, j’interdirai qu’on dise « ah, c’est notre tour maintenant ». Une fois élu, nous devrons gouverner pour tous les ivoiriens.
Et je dirais tout simplement, avec tout le PDCI-RDA à ma suite, maintenant c’est le tour de la Côte d’Ivoire réconciliée, unie et tournée vers le progrès. Ce sera enfin le tour de tous les ivoiriens. J’ai confiance dans l’intelligence de notre peuple.
Et tous ensemble, dans la paix, nous bâtirons un pays prospère où il fait bon vivre, une nation de progrès pour tous et de bonheur pour chacun. Mes chers compatriotes, je vous renouvelle mes vœux pour cette nouvelle année. Que 2025 soit une année de succès et d’accomplissement pour notre nation.
Ensemble, écrivons une nouvelle page de l’histoire de la Côte d’Ivoire, une page empreinte de paix, de prospérité et de justice. Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire. Que Dieu bénisse le PDCI-RDA.
Bonne et heureuse année 2025 à toutes et à tous.