Les populations de la sous-préfecture de Djébonoua située à environ 20 km du chef-lieu, Bouaké ne bénéficieront pas des dons de la Première Dame encore moins de la chaleur du chef de l’Etat au cours de sa visite dans le Gbêkê.

Cette région réputée pour son appartenance au PDCI-RDA, donc RHDP a mis tout en œuvre afin qu’on y parle même pas de Front Populaire Ivoirien (FPI). Malheureusement, cette sous-préfecture est victime de sa division interne. Le comble c’est qu’en aucun moment, Djébonoua ne bénéficiera des différents dons de la Première Dame, Dominique Ouattara, quelques jours avant le déplacement de son époux. Comme si cela ne suffisait pas, le chef de l’Etat ne visitera pas cette localité durant son séjour dans le Gbêkê. Prévu du 25 au 28 novembre 2013. Pourtant, cette région vit la misère et la galère, depuis la crise de septembre 2002. Ce qui est sûr, c’est que le chef de l’Etat ne peut pas visiter toutes régions du Gbêkê en 4 jours, mais le cas de Djébonoua est particulier. Poste de contrôle de l’ex-rébellion, les populations de Djébonoua ont vécu le martyr comme toutes les zones ex-assiégées. Qu’ont-ils bien fait pour subir un tel sort ? La question mérite d’être posée au regard de l’oubli de l’Etat. Est-ce parce qu’ils n’ont pas de cadres charismatiques capables de défendre leurs intérêts au sommet ? Que font les élus, l’honorable, Yao Kouakou Bernard, et le maire Mme Brou-Konan Annabelle. Leurs populations ne vivent-elles pas des problèmes aussi variés à soumettre au Président des Ivoiriens ? C’est ici qu’ils sont attendus par les populations qui les ont portés là où ils sont.

                                                                                Sériba Koné