Vague de colère à l’Université Félix Houphouët- Boigny, maladie de Ouattara, attaques à répétition/ Des signes annonciateurs à prendre au sérieux
Grève des étudiants, suite à la bastonnade d’un des leurs, attaque de la ville de Grabo, problème de santé du Président Ouattara. Des situations qui mettent à mal le pouvoir Ouattara.
Rien ne va pour le pouvoir Ouattara en ce moment. En plus de son état de santé, il doit faire face à la crise qui existe entre les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny et la police du campus. A cette situation délétère vient s’ajouter l’attaque de la ville de Grabo qui a fait quatre morts du côté des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). La colère des étudiants qui a engendré un arrêt des cours, continuer d’enfler et a même provoqué une sorte de solidarité des étudiants d’autres campus. En effet, les étudiants ne démordent pas et exigent le départ de la police de l’Université Félix Houphouët- Boigny qu’ils qualifient de milice du ministre Cissé Bacongo. Pour eux, « cette crise est partie du zèle de cette milice. Tant que le ministre Bacongo ne l’a retire pas nous ne ferons pas cours jusqu’à nouvel ordre.» Ont-ils menacé. Quant à la santé du Président Ouattara, des rumeurs font état de sa paralysie. Pis, de sa mort. Déjà des rumeurs de sa succession alimentent les débats. Le ministre Hamed Bakayoko de l’Intérieur et de la Sécurité, serait en pôle position pour le fauteuil. Ce qui expliquerait la guéguerre entre le Président de l’Assemblée nationale Soro Guillaume et le ministre Hamed Bakayoko. Enfin les attaques à répétition dont celle de Grabo, démontrent de la porosité de nos frontières. Sinon comment comprendre que les assaillants viennent du Libéria ? En somme des signes annonciateurs de la chute de tout pouvoir. Pour mémoire, la chute du pouvoir Bédié est partie de quelques uns de ces éléments. Notamment les remous à l’Université et la mutinerie.
Opportune BATH