Politique

Union des réfugiés ivoiriens de France : l’ex-ministre Ohouochi Clotilde claque la porte et accuse #Réconciliation


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 28 juin 2017) Dans une adresse rendue publique le mardi 27 juin 2017, l’ex-ministre de la Solidarité, de la Santé et des handicapés sous la refondation notifiait sa démission de l’Urif (Union des réfugiés ivoiriens de France). Ohouochi Clotilde, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, y indique les raisons profondes qui ont guidé son choix et conditionne la réconciliation nationale à la libération de tous les prisonniers politiques, notamment Laurent Gbagbo. Ci-dessous, l’intégralité de son adresse.

« Je porte à la connaissance de l’opinion générale ma démission de l’Union des réfugiés ivoiriens de France, URIF. Après Tiburce Koffi et Sidiki Bakaba, membres de l’URIF, c’est au tour de Michel Baroan, président de l’association, de rencontrer Franklin Nyamsi, l’émissaire de Soro Guillaume. Si la démarche de M. Koffi et M. Bakaba semble purement individuelle et n’engage que leur personne, celle du président et du secrétaire général engage par contre l’ensemble de l’organisation, d’autant qu’il n’y a pas eu de concertation préalable. Après avoir entendu Michel Baroan et certains membres de l’URIF, j’ai pris la décision de démissionner. J’appelle la réconciliation de tous mes vœux mais pas à n’importe quel prix. La démarche initiée par M. Soro paraît à l’analyse douteuse, inopportune, non sincère. C’est de mon point de vue, un exercice politique à distance pour séduire l’électorat en vue de la présidentielle de 2020. Et la volonté de récupération politique de l’URIF est évidente. Pourquoi l’institution que dirige M. Soro ne prend-elle pas l’initiative d’une proposition de loi relative à une véritable politique de réconciliation, formelle, inclusive et participative ? Pour moi la réconciliation passe par la libération de tous les prisonniers politiques, à commencer par le Président Gbagbo et le retour sécurisé des exilés. Et cela est non-négociable. »

NB : Les titres et le chapeau sont de la rédaction

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