UFHB : Accusée de complicité dans le détournement de 450 millions de francs des étudiants/La Fesci exige la démission de Ly Ramata
Le feu couve encore sous la cendre à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Suite, à un mouvement d’humeur qui a provoqué le courroux des autorités universitaires qui ont déployé des éléments des forces de l’ordre sur le campus de Cocody, précisément à la scolarité pour réprimer une mobilisation des étudiants membres de la Fesci vendredi 2015 dans la matinée.
Suite, à ce que les étudiants considèrent comme un scandale financier à la scolarité de l’UFHB de Cocody, portant sur la rondelette somme de 450 millions francs, ces derniers se sont mobilisés pour que la lumière soit faite. Ladite somme concerne les inscriptions de l’année universitaire 2014-2015 des étudiants. Convaincus que les 450 millions ont été détournés par la présidente de l’Université de Cocody Ly Ramata et ses collaborateurs, la Fesci à travers un communiqué qu’elle a pondu a demandé la démission de cette dernière.
« Au lendemain de la crise ivoirienne, les universités publiques de Côte d’Ivoire rouvrent leurs portes en septembre 2012. Au sein de leurs différentes scolarités, certains dossiers des étudiants ont volé en éclat. Au vu de ce constat, les autorités en charge des universités ont songé à la reconstitution de la base de données en instaurant un enrôlement en ligne de leurs Etudiants. A la suite de l’enrôlement, l’étudiant accordé dans la base de données devra faire son inscription académique via les banques (SGBCI, BIAO,…), Orange money, MTN mobile money, d’où une transaction électronique aussi bien avec les risques qu’elle court. »
Souligne le communiqué de la Fesci dont nous avons reçu copie. Par ailleurs, le syndicat estudiantin rappelle qu’au terme des inscriptions des années universitaires précédentes, accusés d’avoir extorqué 300 millions de francs aux étudiants, le quitus a été retiré aux banques ; ce qui n’a pas été le cas des sociétés de téléphonie mobile. Au cours de l’année universitaire 2014-2015, un scandale financier, portant sur la somme de 450 millions est découverte.
Mais, comment en est-on arrivé là ? Aussi, curieux que cela puisse paraître, certains étudiants qui sont en possession des reçus délivrés par les deux sociétés de téléphonie mobile sus-citées, ne figurent pas dans la base de données ; conséquences, ils ne peuvent plus être admis dans les amphithéâtres pour les cours et compositions puis dans les laboratoires de recherche. Evidemment, cette situation, selon la Fesci suscite des interrogations.
Entre autres, l’origine de ce scandale, comment comprendre que les reçus délivrés à ces étudiants qui sont conformes à ceux des opérateurs conseillés (orange money, MTN mobile money, le service comptable de l’UFHB) ne soient pas valables, surtout que ces moyens utilisés sont très sécurisés, pourquoi ces étudiants ne figurent plus dans la base de données, pourquoi, c’est seulement à l’UFHB que se présente de tel litige tandis que les voies d’inscription sont pareilles pour toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire ?
Des raisons de la demande de démission de Ly Ramata
Pour les responsables du syndicat étudiant, suite à ce qu’il considère comme un scandale financier qui entache la notoriété du temple du savoir, des enquêtes ont été diligentées. Des responsabilités ont été établies. Au nombre desquelles, le service informatique de l’UFHB Monsieur Bamba qui après audition au 8è Arrondissement est en sursis, ainsi que d’autres prestataires de la scolarité qui eux, ont été mis aux arrêts.
« Nous constatons que la présidence de l’UFHB avait déjà présumé ces coupables mais les résultats des enquêtes donnent le contraire alors elle préfère garder ces résultats pour elle et soutient des audits par Unité de Formation et Recherche (UFR) où il n’y a aucun organe d’Audit. Ainsi, nous remarquons que l’autorité universitaire veut jeter l’opprobre sur l’étudiant nouveau que nous sommes.
Tout en insistant sur la nécessité d’œuvrer pour une université réconciliée avec elle-même et les étudiants, la Fesci exige que les étudiants victimes de cette malhonnêteté soient restaurées dans leur droit, non sans demander la démission de la présidente de l’Université Ly Ramata et ses collaborateurs considérés comme les principaux responsables de toute cette mascarade.
EKB
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