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[UDPCI/Pour la question de la survie du parti] Kroba Arnaud Serge fait une mise au point


Abidjan, le 09-07-2020 (lepointsur.com) A quelques mois de la présidentielle d’octobre 2020, Kroba Arnaud Serge, membre du bureau politique de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), par ailleurs, secrétaire régional du Moronou s’est ouvert au micro d’un média en ligne, le lundi 06 juillet au siège dudit parti.

Au cours de cette entrevue, le secrétaire régional UDPCI du Moronou a fait la mise au point en ce qui concerne la survie de son parti. En très bon épicurien, il a déclaré qu’à l’image des partis politiques en Côte d’Ivoire, où tous les partis présentent deux branches, par exemple « il y’a deux PDCI-RDA, deux UDPCI, et deux FPI », son parti se porte également très bien.

« En ce qui concerne l’UDPCI, le parti cher  de feu le Général Robert Guéi ne peut disparaitre et ne disparaitra jamais », a-t-il déclaré avant de dire que l’intérêt du parti doit primer au détriment de l’intérêt personnel. Car rester au RHDP sans être candidat, veut dire que l’UDPCI n’existe plus.

Selon lui, en agissant ainsi, c’est trahir l’héritage du président Gueï Robert. Poursuivant, il a affirmé que le président tient la barre haute et il est sur le terrain, même si les gens ont tenté de le ridiculiser dans sa zone de prédilection.

Par ailleurs, Kroba Arnaud Serge a fait une révélation de taille. « Car certains pensent que tous les membres de l’UDPCI sont tous Yacouba. Moi qui vous parle, suis agni de Bongouanou, et membre du bureau politique en tant que secrétaire régionale du Moronou, également vice-président des jeunes au niveau de l’UDPCI et nous ne sommes pas tous Yacouba », déclare-t-il.

Par conséquent si le président a décidé d’aller quand même à l’ouest, pour dire une certaine part de vérité sur des choses qui ont été dites, il ne faudrait pas que ceux qui disent être du RHDP, sèment la zizanie.

Pour lui, quelle que soit la forfaiture du pouvoir en place, si la population a vraiment envie de changer, il aura un changement. « Car on ne peut pas nous obliger à faire ce que l’on ne veut pas, ni même nous payer », se lâche-t-il.

Pour ce faire, il invite les militants de l’UDPCI à aller aux élections pour montrer que leur taux est important. « Même si l’autre gagne, il saura qu’il a une opposition en place, qui est solide », ajoute-t-il.

Tout en rassurant que l’UDPCI va bien et existe bel et bien, le secrétaire régional de la région du Moronou demande à tous les militants de garder leur calme et que le Dr Mabri Toikeusse lui-même se prononcera sur sa candidature.

Médard KOFFI

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