Politique

Triste bilan de vandalisme en Côte d’Ivoire, jeudi #civ


Abidjan, le 11-9-15 (lepointsur.com)-Des morts selon certaines presses, un bus et un minicar de transport urbain communément appelé gbaka mis à feu, des barricades érigés sur des voies à Bonoua, Gagnoa, avec des pneus incendiés. Tel est le triste décor que présente journée du jeudi 10 septembre 2015. Dans la même journée l’opposition significative ivoirienne a entrepris le dialogue avec le pouvoir d’Abidjan.

candidats-elections-2015Ce, au moment où, Innocent Kobéna Anaky, Abou Cissé, Jean-Jacques Béchio les vrais visages hideux derrière cette folle journée se la coule douce. Aucun mot de compassion aux parents des victimes. Comme le dirait l’autre, 1000 morts à gauche, 1000 morts à droite eux avancent. Ces aigris sans foi ni loi tapis dans leur tanière feutrée téléphone aux oreilles, utilisent les enfants des autres au moment où ils ont sécurisé leurs progénitures. Ils n’ont qu’un seul et unique objectif.

Pousser le pouvoir d’Abidjan à ouvrir le feu sur les vandales et occasionner plusieurs morts. Pour réussir cette sale et macabre besogne ils jettent en pâture des pauvres innocentes victimes d’endoctrinement digne de la période Russo-Soviet dans le Komsomol. Ces comportements indignes et lâches cadrent avec la célèbre maxime qui dit que « celui qui n’est pas avec moi est contre moi. »

Sinon, comment comprendre que des démocrates refusent de démontrer leur supériorité dans les urnes en s’emmitouflant dans des débats aussi puérils qu’insensés. Ce n’est pas une affaire du Rdr, du Fpi, de Pdci etc. mais, il s’agit ici de sortir de cette spirale de violence instaurée en Côte d’Ivoire depuis la naissance du multipartisme en épargnant des vies.

Le tribunal de l’histoire est implacable. Ce qu’il faut retenir, c’est que la présidentielle aura lieu à la date du 25 octobre 2015. Tout ce plan machiavélique, ourdi par une poignée de Méphistophélès de la politique ivoirienne voulant exercer le pouvoir d’État dans la violence ne passera pas.

A moins que l’on veuille mettre un trait rouge sur le décompte macabre des morts de 2000 et 2010. En 2000, la Côte d’Ivoire a enregistré son premier charnier et des milliers de morts. En 2010, il y a eu plus de 3000 morts.

Comme il y a des vampires prêts à ne nourrir du sang des enfants des autres et qui sont en embuscades, les patriotes retiennent leur souffle.

Sériba Koné

 

 

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