Très remonté contre les ‘’Gbagbo ou rien’’/Tiburce Koffi reconnait : ‘’Le régime de Ouattara a plus apporté à la Côte d’Ivoire que celui de Gbagbo’’
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 3-01-2017) « Oui, je suis aujourd’hui en disgrâce avec l’actuel régime parce que j’ai osé affirmer (comme toujours) mon indépendance dans la pensée et l’agir. Je ne suis pas un suiviste, et jamais je ne renoncerai à ma liberté d’intellectuel pour un poste et pour de l’argent. Mais j’affirme haut et fort que le régime de Ouattara a plus apporté à la Côte d’Ivoire que celui de Gbagbo. Le Président Ouattara est un bosseur. Ce n’est pas un idéologue.
Il est évident qu’il ne dégage pas la chaleur humaine de Laurent Gbagbo ; mais il n’a pas non plus les tares de ce dernier : la culture de l’amusaille, du propos vulgaire, du rire banania, des jouissances paresseuses et irresponsables. Ouattara ne rit pas, ne danse pas, ne s’amuse pas. Il travaille. C’est un chef d’Etat qui s’est donné une mission et qui s’applique à l’accomplir en s’en donnant les moyens. Et… oui, j’ai de l’admiration pour un tel chef. Essayer un peu de vous attaquer à lui. Et vous allez apprendre à vos dépens ce que signifie être un chef d’Etat.
Le plus grand crime de ces gens-là, c’est leur fainéantise. Alassane Ouattara est un bosseur. Ses qualités de dirigeant et de technocrates compétents sont avérés. Je ne suis pas en Côte d’Ivoire, mais les échos des travaux de grande envergure qu’il a engagés me parviennent. Et mon pays a besoin de ces choses ; pas le bavardage inutile.
Mais le chantier, la culture du rendement, le développement de la route qui désenclave, libère l’Homme en permettant le déplacement, le Mouvement sans lequel une société se fige et se sclérose. Et le fait d’avoir été viré d’un poste ne peut pas me conduire à nier ces qualités-là du chef d’Etat ivoirien. Soyons sérieux quand même. Tiburce Koffi ne meurt pas de faim – il ne mourra jamais de faim !
Notre pays revient de loin : près de 6 années de politique xénophobe et peu productive (sous Bédié – 1994-1999) ; 10 années de récitals de versets bibliques, de propagande idéologique, d’exaltation malsaine d’un patriotisme décadent, xénophobe et violent, ont ravagé ce pays. Au total : 15 années sans défi infrastructurel majeur. En mois de 5 ans, nous voyons ce que le nouveau chef a réalisé. Pourquoi ne voulez-vous pas que nous autres, libres penseurs, ne reconnaissions pas la qualité du travail ?
Conclusion : vous voyez bien donc, que je ne suis pas du tout celui qui critique un régime parce qu’il a perdu un poste. Parti de la Bibliothèque nationale, j’ai soutenu Gbagbo pendant 5 ans jusqu’à la rupture en 2006. Viré de l’Insaac (pour avoir critiqué le régime), je continue de soutenir le travail du Président Ouattara – comme je le faisais avant. Donc je suis resté STABLE dans mes idées. Franchement, quel est votre problème ? »