[Toumodi : Opération « Zéro clinique illégale »] Un promoteur de clinique privée activement recherché par les autorités sanitaires
À Toumodi, le promoteur du CENTRE DE SOINS LAFED est activement recherché pour la pratique illégale de la médecine. Plusieurs autres établissements de santé privés ont également été fermés dans la région du Bélier.
Toumodi, le 13 décembre 2024 (lepointsur.com) – Le promoteur du CENTRE DE SOINS LAFED à Toumodi est actuellement recherché par la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS) pour avoir exercé des activités médicales illégales dans la région du Bélier. Depuis la fermeture de sa clinique, ce dernier a disparu dans la nature.
État des lieux à la clinique CENTRE DE SOINS LAFED de Toumodi
Le CENTRE DE SOINS LAFED, situé aux 3 poteaux à Toumodi, a été fermée immédiatement par les collaborateurs du Ministre Dimba. La clinique a été jugée responsable d’exercice illégal de la médecine, d’une inadéquation des locaux pour les soins, de conditions de traitement des déchets médicaux inappropriées et d’une hygiène jugée insoutenable.
Zoom sur les autres ESPr fermés à Toumodi
Le mardi dernier, plusieurs établissements de santé privés dans le District sanitaire de Toumodi, dans la région du Bélier, ont été fermés. À l’inverse de la MATERNITÉ PRIVÉE BETHEL à BINAVA, qui a été saluée pour son bon fonctionnement, les centres de santé LU VISION PLUS à TOUMODIKRO, l’INFIRMIERIE PRIVÉE KENEYA à MOSSIKRO, le LABORATOIRE DE PROTHÈSE DENTAIRE à MOSSIKRO, la MAISON DES MONTURES TENDANCES à ZAHER 1, l’INFIRMIERIE PRIVÉE ESCULAPE et le CENTRE DE SANTÉ LA MAIN DE DIEU à ZAHER 2 ont été fermés pour non-conformité aux normes sanitaires.
Opération « Zéro clinique illégale » : une mission spéciale pour assainir les établissements de santé en Côte d’Ivoire
Dans le cadre de l’opération « zéro clinique illégale » d’ici 2025 en Côte d’Ivoire, cette mission spéciale, lancée le 8 décembre dernier et prévue pour se terminer le 14 décembre 2024, se déroule successivement dans les régions du GBEKE, du LÔH-DJIBOUA, du BELIER, de SAN-PEDRO et de la NAWA. Elle intervient alors que plusieurs cas de récidives de pratiques sanitaires illégales ont été signalés par des observateurs indépendants, dans des établissements de santé privés déjà fermés auparavant par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle.
Lainé Gonkanou, Correspondant régional