Ticad 2016 : Une enveloppe de 30 milliards du Japon en faveur de l’Afrique #Economie
CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 30-8-2016) Le rideau est tombé sur l’édition 2016 de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique à Nairobi au Kenya le dimanche 28 août 2016. Un rendez-vous aux lendemains prometteurs pour les pays africains.
Dans sa volonté de rattraper la longueur d’avance prise sur lui par la Chine en Afrique, le Japon n’a pas lésiné sur les moyens de cette rencontre qu’elle a souhaité dans un Etat africain contrairement aux précédentes éditions des Ticad.
Pour ce faire, le Premier ministre Shinzo Abe conduisait une forte délégation de 1 000 hommes d’affaires japonais représentant 75 des plus grandes sociétés japonaises en Afrique, il a mis en avant la volonté nippone de mieux explorer les opportunités d’investissement. Le faisant, le gouvernement nippon met en avance sa détermination à lever le maximum d’obstacles freinant la croissance des Etats et les échanges nippon-africains.
« Nous opérons actuellement dans les domaines du développement et des investissements et nous recherchons des opportunités d’investissement en Afrique », déclare Takashi Yao, chef des opérations au niveau régional pour l’Afrique et directeur général de la filiale de la société bancaire japonaise Marubeni Corporation à Johannesburg. « Nous avons le sentiment profond que le Japon peut croître vigoureusement en Afrique, où les possibilités abondent », soutient Shinzo Abe.
Selon l’hebdomadaire français Le Point, les 30 milliards de dollars promis constituent pour le Japon, un signal précis à l’endroit de l’Afrique. Cette somme comporte en effet de nouveaux engagements à hauteur de 21 milliards de dollars, mais aussi 9 milliards de dollars de reliquat des précédentes promesses d’investissements non tenues, si l’on en croit Yasuhisa Kawamura, un porte-parole du gouvernement japonais.
Organisée conjointement par l’ONU, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad veut favoriser son profil de rencontre qui soit aussi et surtout une opportunité pour l’Afrique d’attirer des capitaux japonais pour accélérer son développement.
Idrissa Konaté