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Sujets d’intérêt national / Les grandes séances de travail de la CSCI #csi


Séance de travail entre la CSCI et la mission des USA.Ph.Dr

Séance de travail entre la CSCI et la mission des USA.Ph.Dr

Abidjan, 10-03-16 (lepointsur.com)-Dans le souci de recueillir l’avis de la société civile ivoirienne sur des sujets d’ordre national, la Convention de la Société Civile (CSCI) a eu l’honneur d’avoir d’importantes séances de travail avec d’importantes missions présentes en Côte d’Ivoire. Ainsi, les responsables de la CSCI ont échangé avec M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur Général Adjoint du FMI, le jeudi 25 février 2016, du Directeur des Opérations de la Banque mondiale. En outre, sur information des services de la BAD, la CSCI a eu un important entretien avec une mission d’évaluation du FAD, une mission sous régionale d’Amnesty International, ainsi qu’une délégation du Bureau des organisations internationales au Département d’Etat Américain conduite par Madame Alicia Van der Veen.

Dans le cadre de la mission qu’il a effectué en Côte d’Ivoire, le jeudi 25 février 2016 M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur Général Adjoint du FMI a sollicité une rencontre avec les responsables de la CSCI. L’objectif de cette séance de travail était de recueillir les appréciations de la société civile ivoirienne sur les résultats du Plan National de Développement (PND) 2011-2015, les enseignements fournis par la récente enquête des ménages de l’INS et du rôle du FMI en Cote d’Ivoire. Il s’agissait aussi d’entendre les recommandations de la CSCI sur les capacités du FMI (accorder un soutien plus utile à la mise en œuvre du second PND) 2016-2020 afin de favoriser une croissance économique à la fois soutenue et plus inclusive.

Dans son intervention, les Organisations de la Société Civile (OSC) en Côte d’Ivoire en général, et la Convention de la Société Civile Ivoirienne en particulier, ont porté leur intervention sur la perception que la société civile a de la situation économique, sociale et politique de la Côte d’Ivoire. Elle s’est articulée autour de trois principaux axes : A savoir, les constats, les préoccupations et les recommandations.

Abordant le chapitre des constats, au plan économique, la CSCI a noté les réalisations suivantes :

la revalorisation du SMIG, le déblocage des salaires des agents de la fonction publique, la croissance soutenue ces trois dernières années avec un taux annuel moyen de 8,9%, l’amélioration sensible de l’environnement des affaires, l’éligibilité de la Côte d’Ivoire au programme du compact du MCC, le dialogue régulier entre l’Etat et le secteur privé, l’amélioration des infrastructures économiques, la certification aéroport par les autorités américaines, la construction des routes et reprofilage des pistes villageoises…, la mise en place effective de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, l’adoption du PND 2016-2020 qui constitue le cadre de référence et d’orientation des politiques nationales et de l’aide publique au développement à l’élaboration duquel la CSCI a été associée.

Au plan social, la CSCI fait les constats sont entre autres, la mise en place du Programme National de Cohésion sociale et de la Commission nationale pour la réconciliation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire CONARIV. Ce programme a effectivement démarré le processus d’indemnisation des victimes, la mise en place des fonds d’appui à l’employabilité des jeunes et des femmes et d’un programme d’insertion sociale des ex combattants;

Au plan politique, elle a noté l’organisation d’élections présidentielles apaisées et inclusives (Depuis 1995, c’est la seule élection organisée sans violence en CI), la libération de certains prisonniers d’opinion, le dégel des avoirs de certains dignitaires de l’opposition, le retour progressif des déplacés et exilés dans leurs régions d’origine, la tenue effective de certains procès liés à la crise post électorale.

Malgré ces avancées réalisées par le Gouvernement, la CSCI a relevé quelques préoccupations.

Au plan économique et social, la CSCI relève que : le taux de croissance affiché par la Côte d’Ivoire ne produit pas encore les effets escomptés sur la vie des populations, la réduction du cout du pétrole n’a pas d’incidences immédiates sur le coût de la Vie, l’augmentation du coût de l’électricité n’est pas de nature a rassuré les populations sur l’amélioration du coût de la vie, les problèmes fonciers demeurent encore de sérieuses sources potentielles de conflits, la CSCI s’inquiète par ailleurs du niveau d’endettement de la CI.

Au plan politique, la liberté d’expression et de réunion reste problématique, les procès en cours (à la CPI et au tribunal militaire) ont montré que la fracture sociale est toujours perceptible, le sentiment d’une justice sélective reste encore largement partagé par une frange de la population, le non jugement de plusieurs leaders d’opinion incarcérés ont été évoqués.

Au compte des recommandations, après s’être félicité de l’excellence des relations entre le FMI et la Côte d’ivoire, ainsi que les autorités ivoiriennes pour les efforts de remboursement de ses dettes et notamment celle liée au C2D, la CSCI souhaite, pour éviter que la Côte d’Ivoire retombe dans un endettement excessif, participer aux réunions du Conseil National Développement pour le suivi du

PND, mettre en œuvre, avec l’appui du Gouvernement, un projet de suivi citoyen du PND. L’objectif étant de produire des rapports alternatifs devant permettre à l’Etat de mieux apprécier son action en faveur des populations. La CSCI exhorte enfin l’ensemble des institutions de Brettonwoods à faciliter la collaboration entre les différents acteurs ivoiriens, notamment la société civile, le secteur privé et le gouvernement, afin que soit privilégié une approche participative, inclusive et consensuelle dans la gestion des sujets d’intérêt national.

Séance de travail entre le directeur des opérations de la Banque Mondiale et la CSCI

Photo de famille BM-CSCI.Ph.Dr

Photo de famille BM-CSCI.Ph.Dr

Dans le cadre de sa récente prise de fonction comme nouveau Directeur des Operations de la Banque mondiale pour la Cote d’Ivoire, Benin, Guinée , Burkina Faso et Togo, M. Pierre LAPORTE a convié les responsables de la CSCI à une rencontre d’échanges le lundi 22 février 2015.

Cette session d’échanges a été l’occasion de passer en revue les perspectives de collaboration entre le Groupe de la Banque mondiale et les Organisations de la société civile pour une mise en œuvre efficace et durable du nouveau cadre de partenariat avec la Côte d’Ivoire.

Situant les objectifs de cette rencontre, Monsieur Laporte et toute son équipe se sont montrés particulièrement enchantés de pouvoir échanger avec la société civile ivoirienne sur les expériences et les perspectives de l’engagement citoyen en matière de développement afin de servir d’exemple pour les projets sous-financement Banque mondiale.

Il a ainsi indiqué que la Banque mondiale pour mener ses actions s’appui principalement sur trois grands axes : Le développement soutenable (agriculture, infrastructures…), le développement humain (Santé, éducation, protection sociale…), le soutien au secteur privé et à la gouvernance.

Il a rappelé que l’objectif aujourd’hui de la Banque est de faire en sorte que les acteurs représentatifs de la société civile ivoirienne puisse jouer véritablement le rôle qui est le sien dans l’identification des préoccupations des populations et de pouvoir les relayer auprès des décideurs.

Les échanges qui s’en sont suivis ont permis de retenir plusieurs recommandations :

A savoir, faire participer la société civile aux revues sectorielles de la Banque qui se tiennent tous les trois mois, faire en sorte que les OSC puissent renforcer leurs capacités en ressources humaines et en structuration afin de mieux suivre les politiques publiques qui nécessitent un minimum d’expertise et la mise en commun des synergies entre la banque, la société civile ivoirienne et le gouvernement afin de permettre au pays de soumettre aux appels de la Banque visant l’appui direct aux OSC. M. GUIGUI Véto a conduit la délégation de la CSCI

Séaance de travail entre une mission de la BAD et la CSCI

Sur information des services de la BAD, la CSCI a eu un important entretien avec une mission d’évaluation du FAD. M. Matthias Ploeg, troisième à partir de la gauche conduisait cette mission C’est dans le cadre de la 14ème reconstitution du FAD (Fonds d’appui au Développement) que la France a souhaité lancer une évaluation de sa contribution à la BAD. Ainsi, elle a mandaté le cabinet Technopolis pour réaliser cette évaluation. Les responsables de ce cabinet ont donc échangé avec la CSCI le lundi 22 février au siège de la faîtière. Plusieurs questions ont été passées en revue, notamment la perception que la société civile a de ce fonds ; les capacités de la société civile ivoirienne à suivre les questions économiques dans le pays et ses rapports avec les autres acteurs nationaux et internationaux. Sur tous ces sujets évoqués, les responsables de la CSCI ont apporté les informations adéquates et formulé certaines recommandations dont la plus importante reste la nécessité de la mise en place d’une stratégie plus formelle de collaboration entre les institutions qui soutiennent nos Etats et la société civile.

Séance de travail entre une mission d’Amnesty Région Afrique de l’Ouest et la CSCI

Le 24 février 2016, la CSCI a reçu à son siège une mission sous régionale d’Amnesty

International. Dans le cadre de la présentation de son rapport 2015-2016 sur la situation des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest et Central et singulièrement en Côte d’Ivoire, une mission sous régionale de haut niveau d’Amnesty international, est venue s’enquérir des avis de la CSCI relativement à l’environnement socio politique du pays. Cette rencontre s’est déroulée au siège de la CSCI en présence du premier vice coordonnateur de la CSCI, M. GUIGUI Véto assurant l’intérim de la Coordonnatrice, Mme Hélène GNIONSAHE. Les membres de la délégation d’Amnesty (Samira DAOUD, KOKOU H Delmas, Gaëtan MOOTOO, Alioune TINE) ont échangé avec la CSCI sur le contenu du rapport 2015-2016 d’Amnesty. Ce rapport relève plusieurs violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Celles-ci se situent au niveau de la justice nationale, les arrestations et détentions arbitraires, la liberté de presse, la liberté d’expression et de réunion, la justice internationale, les conditions de détentions et la peine de mort. Au cours des discussions, la CSCI n’a pas manqué de réaffirmer son soutien à Amnesty International pour le travail abattu dans un environnement pas toujours favorable. La CSCI a rappelé à ses hôtes l’excellence des relations avec Amnesty Côte d’Ivoire par le fait que la Commission Etat de Droit et Egalité des Chances de la CSCI (CEDEC) est actuellement assurée par la Présidente de la section ivoirienne d’Amnesty.

 Séance de travail entre une mission du Département d’Etat américain en visite en Côte d’Ivoire

Le 04 mars 2016, la CSCI a reçu à son siège une délégation du Bureau des organisations internationales au Département d’Etat Américain conduite par Madame Alicia Van der Veen. Madame Alicia Van der Veen était accompagnée du premier secrétaire de l’Ambassade des USA (tous deux à gauche). Ils ont été reçu par M. Paul Angaman et Mme Blandine Chaudron (assis gauche). Situant les objectifs de cette rencontre, Mme Alicia Van der Veen a indiqué que sa présence en Côte d’Ivoire se situe dans le cadre des missions dévolues au Bureau des organisations internationales du Département d’Etat Américain dont elle est issue. Et cette mission ci est spécialement réalisée pour faire une évaluation de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire. Ainsi, les échanges ont-ils porté sur les activités de l’ONUCI. Plusieurs questions ont été passées en revues. Notamment, les activités de l’organisation, ses missions sur le terrain, ses interactions avec les autorités et l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens et bien sure, ses relations avec la société civile. A l’issu des discussions, la position de la CSCI a été clairement affirmée. Elle tient au fait que la Côte d’Ivoire a encore besoin de la présence de l’ONUCI. Et pour cause, il y a encore du chemin à parcourir pour arriver à une véritable cohésion sociale. Bien plus, l’armée ivoirienne n’a pas encore finie sa mue alors que de grands défis frappent déj{ { l’horizon. Ce sont notamment, les menaces terroristes, la révision de la constitution, les procès en cours en Côte d’Ivoire et à l’Haye, mais aussi les rapports qui semblent se durcir entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. C’est en cela que la CSCI, qui apprécie à sa juste valeur le rôle important que joue l’ONUCI en ce moment, plaide pour le maintien de cette institution en Côte d’Ivoire.

Séance de travail entre les responsables de la CSCI et une délégation du siège de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire

Le 07 mars 2016, la CSCI a échangé avec l’UE relativement au Projet LIANE. A la fin de la rencontre la délégation de l’UE pose avec les responsables de la CSCI. Mlle Kramoh Félicité (4ème à partir de la droite) et Mlle Manon Villeneuve (2ème à partir de la droite) ont conduit cette délégation. Dans le cadre des réflexions sur les perspectives du Projet Leadership et Initiative des Acteurs Non Etatique (LIANE), la CSCI a reçu { son siège, des émissaires de l’Union Européenne pour passer en revu les activités liées à ce projet. Au cours des échanges, les parties ont apprécié les points forts de la mise en œuvre de ce projet, dont la plus importante a été l’élaboration du cahier de propositions relative à la loi sur les associations. En termes de perspectives, la CSCI a souhaité la prolongation de ce projet car d’importants défis continuent de se dresser devant les OSC ivoiriennes. Il s’agit précisément de l’élaboration d’une stratégie de plaidoyer pour la révision de la loi sur les associations, de la création d’un environnement propice à l’exercice des Osc, qui passe par la mise en place d’un cadre formel de collaboration avec le Gouvernement mais aussi et surtout avec l’Assemblée Nationale ; et enfin, la mise en place d’un observatoire pour la société civile qui aura pour mission de dresser une typologie exhaustive et la cartographie des OSC en Côte d’Ivoire. Cette séance de travail qui s’est déroulée dans une ambiance conviviale a été l’occasion pour l’équipe de l’UE d’informer la CSCI sur les différentes démarches entreprises pour discuter, avec l’ensemble des acteurs concernés, de la pérennisation le projet Liane en Côte d’Ivoire.

Kpan Charles

 

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