[Stage d’arbitrage en Kempo Shaolin] La FIK/IMAF-CI forme une nouvelle génération d’arbitres à Abobo
La Fédération Ivoirienne de Kempo (FIK/IMAF-CI) a remis, le 25 mai 2025 à Abobo, des certificats de participation à de nouveaux arbitres formés au Tao-Kata. Un événement marqué par des discours inspirants et la reconnaissance des anciens.
Une nouvelle génération d’arbitres formée au Kempo Shaolin : la FIK/IMAF-CI mise sur la rigueur et l’excellence
Abidjan, le 28 mai 2025 (lepointsur.com) — Dans une atmosphère empreinte de solennité et de fierté, la Fédération Ivoirienne de Kempo, affiliée à l’IMAF-CI, a organisé le dimanche 25 mai dernier une cérémonie de remise des certificats de participation à un stage d’arbitrage, au sein de l’établissement LEPP Fe Ndjé à Aboboté (Abobo). De 15h15 à 17h20, les participants ont été mis à l’honneur, en présence d’éminentes personnalités du monde des arts martiaux.
Le président de la Fédération, Sangaré Hamidou, et son vice-président, Ouattara Zié, étaient présents, tout comme le staff technique de la Commission d’arbitrage et un représentant du Ministère des Sports et du Cadre de Vie, Monsieur Sebisme. À leurs côtés, plusieurs formateurs, arbitres, disciples et pratiquants ont assisté à la cérémonie, marquant la fin d’un cycle intensif de formation.
L’arbitrage, un pilier fondamental du Kempo Shaolin
Le Kempo Shaolin ne saurait exister sans l’intervention rigoureuse d’arbitres qualifiés. Leur rôle dépasse la simple observation : ils sont les garants de l’équité, de la sécurité et du respect des règles. Dans les disciplines comme le Tao/Kata ou le Kempo Combat, ils jugent les performances, attribuent des points, gèrent les compétitions et coordonnent les jurys. Leur responsabilité est capitale, et c’est ce que la formation entendait transmettre.
Le stage a permis aux participants d’acquérir les bases solides nécessaires à leur mission : observer avec précision, analyser avec discernement et décider avec intégrité. Les stagiaires ont été encadrés notamment par Maître Sylla Mamadou et Maître Dosso, dont la pédagogie et l’expérience ont marqué les esprits.
Une reconnaissance méritée, un discours inspirant
La remise des certificats n’était pas seulement protocolaire : elle s’est accompagnée d’un discours fort, lu par Keita Abdoul Karim, au nom de l’ensemble des stagiaires. Ce témoignage empreint d’émotion et de reconnaissance a souligné l’importance de cette formation dans leur parcours :
« Ce stage nous a permis de mieux comprendre que l’arbitrage n’est pas un rôle en marge de la pratique, mais une part intégrante de l’art martial : il est garant de l’esprit et du cadre. »
Les formateurs ont été salués pour leur patience et leur exigence. Les pratiquants, utilisés comme cas d’étude lors des simulations, ont également été remerciés pour leur contribution à l’apprentissage collectif.
Des diplômes pour les anciens, un avenir pour les nouveaux
Outre les stagiaires fraîchement formés, les anciens arbitres et formateurs ont eux aussi été honorés à travers la remise de diplômes symboliques. Ce geste a souligné la continuité entre les générations et la volonté de la FIK/IMAF-CI de valoriser l’expérience autant que la nouveauté.
La cérémonie s’est conclue dans la convivialité autour d’une collation, et a été diffusée par Ouattara Soumaila, disciple supérieur et adjoint au service d’information de la fédération.
En définitive, cette cérémonie marque une étape clé dans la professionnalisation du Kempo Shaolin en Côte d’Ivoire. Avec des arbitres désormais mieux préparés, la FIK/IMAF-CI renforce les fondations d’un art martial qui exige rigueur, respect et dépassement de soi. À l’avenir, ces nouveaux juges-arbitres contribueront à l’élévation des compétitions nationales et régionales, incarnant les valeurs de leur discipline sur chaque tatami.
Prochain rendez-vous : les compétitions où ces nouveaux arbitres feront leurs premiers pas officiels.
Médard KOFFI
