Vue de l’œuvre ‘’Les Salauds’’

Le virus de l’écriture livresque s’est emparé du confrère Constant Gueï. Il vient de pénétrer le cercle des écrivains de Côte d’Ivoire, avec son recueil de nouvelles ‘’Les Salauds’’.
Comme plusieurs confrères qui, après plusieurs années d’écriture journalistique, se lancent dans la littérature, Constant Gueï vient de signer ‘’Les Salauds’’, un recueil de 11 chroniques qui dépeignent de manière subtile, la comédie humaine. Paru aux Nouvelles éditions continentales, l’œuvre, selon son auteur, est un ensemble « des photographies de notre vécu avec ses laideurs et ses résistances au développement ». L’ouvrage est, en effet, la vision d’une société libérée des pesanteurs du carcan sous développeur, dépouillé de ses oripeaux pour séduire le développement. L’avant-propos de ce livre a été signé par Christian Migan. Quant à la préface, elle porte la marque de Philipe Demanois, écrivain et éditeur du livre qui porte la promesse d’un moment de délice, d’un régal que les œuvres littéraires inspirées, procurent toujours. Mais aussi une satire sociale qui a pour objet de sensibiliser et de conscientiser. La nouvelle ‘’Les Salauds’’ qui donne son nom au recueil est une peinture surréaliste de la vie après la mort, mais avec toujours « un regard pertinent sur nos inconduites ».En somme, les 11 chroniques de la nouvelle sont toutes aussi croustillantes les unes que les autres. Outre leur aspect ludique, ces histoires entraînent vers un moment de bonheur et d’évasion. Elles pointent aisément du doigt, les travers de la société africaine qui y sont abordés, à travers notamment certains thèmes tels que la corruption, le racket des forces de l’ordre et la prostitution. A coup sûr, l’avenir s’annonce prometteur pour ‘’Les Salauds’’, dont la lecture digeste facilite au lecteur de s’y plonger assez aisément.
Opportune Bath

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