Molare, figure du coupé-décalé, a été interdit de conduire pendant cinq ans après un accident mortel. La décision du ministère des Transports rappelle que nul n’est au-dessus des lois en matière de sécurité routière.

Abidjan, le 25 septembre 2025 (lepointsur.com) – L’artiste ivoirien du coupé-décalé Maury Féré Soumahoro alias Molare, récemment libéré de prison, a été entendu ce jeudi 25 septembre à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC). À l’issue de la délibération, la Commission Spéciale de Suspension et de Retrait de Permis a décidé de lui retirer son permis de conduire pour une période ferme de cinq ans, à la suite de l’accident mortel dont il a été reconnu responsable.

Lors de son audition, Molare, d’une voix grave et manifestement marqué par le drame, a reconnu sa culpabilité, présenté ses excuses et adressé ses condoléances à la famille de la victime. Il a également exprimé ses « regrets les plus profonds » pour cet accident qui a coûté la vie à une femme.

La Commission a retenu contre lui des faits de conduite dangereuse, de défaut de maîtrise du véhicule et de mise en danger de la vie d’autrui, justifiant la sévérité de la sanction.

En prononçant ce retrait de permis, le ministère des Transports entend envoyer un signal fort : la lutte contre l’incivisme routier concerne toutes les catégories sociales, y compris les célébrités.

Cette décision vise à :

● rappeler la gravité des comportements irresponsables au volant,

● renforcer la responsabilité individuelle des conducteurs,

● protéger la vie des usagers de la route.

Un rappel : nul n’est au-dessus de la loi

Connu pour ses prestations scéniques flamboyantes et son rôle d’icône du coupé-décalé, Molare n’aura plus le droit de conduire jusqu’en 2030. Ce verdict symbolise la volonté des autorités de montrer que nul n’est au-dessus des lois, quelles que soient sa notoriété ou son statut social.

À travers cette affaire, le ministère espère sensibiliser davantage les conducteurs à la prudence et à la responsabilité, dans un contexte où les accidents de la circulation demeurent une préoccupation majeure en Côte d’Ivoire.

Médard K.

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