Sécurité nationale : Les postes de contrôle des soldats du BSSO bientôt sécurisés #Armées
CIV lepointsur.com (Abidjan, le 14-12-2015) La hiérarchie militaire de Côte d’Ivoire tient à rassurer les populations suite aux attaques meurtrières le mercredi 2 décembre 2015 de deux postes militaires dans le village d’Olodio frontalier avec le Libéria. Pour ce faire, plusieurs mesures de sécurisation ont été initiées dans la zone.
« Les cantonnements seront de plus en plus fortifiés et vont ressembler à des dispositifs qu’on peut défendre et ne seront plus l’objet de tirs directs ». Tels sont les propos du Général de corps d’Armée, Chef d’Etat-major des Armée de Côte d’Ivoire. Il les a tenus le dimanche 13 décembre 2015 au cours d’un point de presse à San Pedro, QG du BSSO (Bataillon de Sécurité du Sud-ouest).
En effet, selon le patron des Armées ivoiriennes, ces différentes mesures contribueront à mettre les soldats du cantonnement du Sud-ouest qui, pour le Général Soumaïla Bakayoko font l’objet d’attaques surprises parce que leurs postes ne sont pas protégés par des fortifications. Poursuivant, il a noté que ces soldats n’étaient pas aguerris aux techniques de guérilla utilisées par les assaillants.
« Il manque des entrainements réguliers à nos soldats pour les préparer à anticiper des réactions et avoir des réflexes d’hommes aguerris à ces attaques surprises contre lesquelles aucune armée au monde ne peut entièrement se prémunir », a reconnu le CEMA Bakayoko. Rassurant que « la formation sera donnée de façon permanente au sein de toutes les unités des Armées ivoiriennes suivie de beaucoup d’exercices pour les mettre dans le schéma des attaques surprises et des attaques terroristes.
Au cours d’un entretien qu’il a eu avec les officiers et soldats du BSSO, il les a félicités pour leur prompte réaction face à l’attaque surprise du 2 décembre à Olodio, les a invités à la cohésion et les a rassurés sur les dispositions nouvelles qui seront prises pour améliorer leurs capacités d’action et de réaction devant ce type d’attaque.
Idrissa Konaté